Des loups en Wallonie?

Si aucun élément ne permet encore d'établir de manière certaine la présence du loup en Wallonie sur base d'une analyse ADN, quatre cas ont néanmoins été jugés crédibles sur la vingtaine d'indices de présence recensés depuis octobre dernier, selon le ministre wallon de la Nature René Collin.
par
Pierre
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Ces quatre cas concernent le Plateau des Tailles et le Massif de Saint-Hubert: une prédation sur ovins, une sur chevreuil et deux observations visuelles, a répondu le ministre cette semaine en commission du parlement wallon, à une question de François Desquesnes (cdH).

La Région met en place une structure pour objectiver la présence du loup en Wallonie. Des agents de l'administration, des volontaires issus des milieux naturalistes, des chasseurs et des éleveurs, recevront une formation par des spécialistes de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

M. Collin (cdH) compte instaurer un dialogue avec le secteur de l'élevage ovin et avec le monde de la chasse sur l'accompagnement du possible retour du loup en Wallonie.

Une espèce protégée

La présence d'individus isolés a déjà été observée dans des territoires limitrophes de la Wallonie, qu'ils proviennent de Pologne ou du massif Apennins-Alpes.

Ce type d'individu erratique et craintif, généralement très discret, induit un risque minime d'attaque sur les troupeaux, mais une procédure d'indemnisation est à l'étude. Le loup est une espèce protégée au niveau européen par la Convention de Berne et la directive «habitats»