L'esthétique des fruits et des légumes coûtent cher aux agriculteurs

Les exigences de qualité esthétique (couleur, forme et dimension) requises pour les fruits et légumes ne sont pas sans conséquence pour les agriculteurs flamands. Ils subissent des pertes au niveau des ventes de l'ordre des 10 % en raison de ce facteur, ressort-il d'une étude de l'Université de Gand menée pour le compte du département flamand de l'Agriculture et de la Pêche.
par
Gaetan
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Selon l'étude, plus de deux tiers des agriculteurs ne peuvent vendre une partie de leur production via le canal normal car elle ne répond pas aux critères de qualité esthétique. C'est notamment le cas lorsque les fruits et légumes sont exposés à des conditions climatiques imprévisibles.

Plus de la moitié des produits qui ne répondent pas aux critères définis quittent la chaîne alimentaire humaine, soulignent les chercheurs Xavier Gellynck, Sara De Pelsmaeker, Evelien Lambrecht et Heidi Vandenhaute. Les fruits et légumes sont dès lors utilisés comme aliments pour animaux, pour la fermentation, pour le compostage ou ne sont tout simplement pas récoltés, ajoutent-ils.

Le secteur a déjà entrepris plusieurs actions en vue de réduire les pertes en la matière. Mais les «criées et les autorités ont leur rôle à jouer», estiment encore les chercheurs.