La fusion des TEC se précise

«Il faut bien mettre en évidence que la différence n'est pas ce que l'on imagine parfois», a commenté le ministre cdH, qui ambitionne toutefois de réduire le nombre d'administrateurs à une quinzaine. La SRWT et les TEC totalisent 85 administrateurs, contre 11 pour De Lijn, où la direction est centralisée mais l'exploitation partiellement décentralisée dans les cinq entités provinciales.

«Sur un chiffre de 600 millions €, ce ne sont pas les 180.000 € de différence qui sont l'enjeu. L'enjeu, c'est l'efficacité globale de la structure: qu'est-ce qui doit rester dans une structure unique, qu'est-ce qui doit être géré plus localement?», a ajouté le ministre, qui répondait à une question du député Edmund Stoffels (PS), en commission du parlement wallon.

Deux scénarios à l'étude

Le gouvernement wallon doit se pencher sous peu sur les résultats d'une étude du consultant EY, dont un premier rapport a retenu deux scénarios pour réorganiser la structure et le fonctionnement du Groupe TEC, l'intégration du groupe dans une même structure étant l'un de ces scénarios.

M. Di Antonio avait jugé par le passé une réduction du nombre d'administrateurs «positive pour l'image globale de la société, tout en gardant un ancrage local pour garantir les spécificités propres à chaque sous-région, les zones rurales ou les grandes villes».