«Jours sans viande» fait toujours débat

Après la Febev et la Fugea, c'est au tour de l'APAQ-W de sortir les griffes face à la campagne «40 jours sans viande».
par
Camille
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«Regrettable», «inacceptable», «dommageable»… les qualificatifs ne manquent pas pour évoquer l'initiative qui vise à inciter à réduire sa consommation de viande. «En initiant cette campagne, ses promoteurs font de la viande un aliment coupable, nocif voire addictif et dont il faut donc apprendre à se passer», dénonce l'Agence wallonne pour la promotion d'une agriculture de qualité. L'APAQ-W dénonce une «contre-vérité», les protéines animales «faisant partie de l'équilibre alimentaire», mais aussi un coup dur «injuste» pour le secteur.

«Cela risque d'amplifier les difficultés économiques du secteur bovin, déjà aux prises avec un marché particulièrement tendu», rappelle le directeur général Philippe Mattart. Dimanche, sur la RTBF, le porte-parole de la Fugea, une organisation d'agriculteurs, avait souligné qu'il était surtout nécessaire de faire la part des choses entre élevage extensif et élevage industriel. Il soulignait que l'élevage à l'herbe et à l'eau n'était pas responsable de tous les maux dont est responsable l'élevage industriel.