Nuisances des avions - Mobilisation de la communauté aéroportuaire de Zaventem à Bruxelles

par
Belga
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Une soixantaine de personnes de la communauté aéroportuaire de Brussels Airport se sont rendues, vendredi matin, devant le cabinet du ministre-président flamand Geert Bourgeois, puis devant celui de son homologue bruxellois Rudi Vervoort et enfin au cabinet du Premier ministre Charles Michel, où une délégation a, à chaque fois, été reçue. Un nouveau comité de concertation aura lieu lundi. Les syndicats, organisations sectorielles, employeurs et représentants du réseau d'entreprises flamand Voka ont expliqué la nécessité de parvenir rapidement à un accord relatif aux nuisances sonores provoquées par le survol de Bruxelles. Ils ont attiré l'attention sur le risque de voir des entreprises quitter Zaventem.

Geert Bourgeois leur a réitéré son intention de déclencher une deuxième procédure en conflit d'intérêts face à la "tolérance zéro" du gouvernement bruxellois, qui risque d'entraîner des astreintes en cas de dépassement des normes de bruit.

De son côté, Rudi Vervoort a explicité sa proposition de jeudi de suspendre immédiatement la perception des amendes pour autant que le fédéral accepte de supprimer tous les vols sur la route du Canal et ceux entre entre 6h et 7h du matin pour le virage à gauche. Il demande également le respect strict des normes de vent, principalement pour les atterrissages sur la piste 01. La délégation a, pour finir, été reçue par des représentants du cabinet de Charles Michel.

"Tous ont assuré qu'ils comprenaient notre appel à l'aide", rapporte Kasper Demol, porte-parole du Voka. "La proposition du gouvernement bruxellois revient à dire si vous ne volez plus au-dessus de Bruxelles, on retire les amendes. Il est logique que si on ne vole plus au-dessus de Bruxelles, on fera plus trop de bruit. Cependant, le fait qu'il fasse une proposition montre une ouverture au dialogue. Jusqu'alors, il disait qu'il n'y avait pas de négociation possible. Si on veut bénéficier d'un aéroport et des emplois qu'il génère, il faut accepter des contreparties. Si le gouvernement flamand lance aujourd'hui (vendredi, NDLR), comme annoncé, sa procédure en conflit d'intérêts, cela aura de nouveau un effet suspensif de 60 jours, qui pourra laisser le temps de dégager un accord. Le fait que le cabinet de Charles Michel nous ait accueilli est aussi un signal positif".

Source: Belga