Pierre-Yves Dermagne succède à Paul Furlan

Le député socialiste wallon Pierre-Yves remplacera Paul Furlan au sein du gouvernement wallon, a annoncé mercredi après-midi le président du PS Elio Di Rupo.
par
Nicolas
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«Nous avons fait le choix de la jeunesse», a commenté M. Di Rupo lors d'une conférence de presse à Bruxelles, en présence du nouveau ministre. «Il est la bonne personne à la bonne place!», a-t-il ajouté.

Âgé de 36 ans et député wallon depuis 2014, M. Dermagne reprend les compétences du Logement, des Pouvoirs locaux ainsi que des Infrastructures sportives au sein de l'exécutif wallon.

Le portefeuille de l'Energie, que M. Furlan détenait également jusqu'à sa démission mercredi matin, a lui été confié au ministre Christophe Lacroix, déjà en charge du Budget, de la Fonction publique et de la Simplification administrative.

Devant la presse, M. Dermagne a exprimé une «pensée émue» pour son prédécesseur a remercié M. Di Rupo pour la confiance placée en lui pour exercer cette «mission importante».

«Je peux vous assurer que je vais me mettre à travailler d'arrache-pied dès ce soir», a dit le nouveau ministre à la réputation de «bûcheur».

De Rochefort à Namur

Originaire de Rochefort dont il est le Premier échevin, ce juriste de formation et avocat a fait ses classes comme attaché parlementaire, ainsi que comme chef de cabinet adjoint du ministre Philippe Courard. Il fut aussi conseiller auprès de la ministre wallonne Eliane Tilleux.

Conseiller provincial à Namur dès 2006, il était devenu député provincial en 2012.

En octobre 2015, il s'était fait remarquer en signant dans la presse - avec ses coreligionnaires Nicolas Martin et Christophe Colligon - un plaidoyer pour la régionalisation des compétences de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ombre au tableau du futur ministre, M. Dermagne a été l'un des coauteurs de la proposition de décret de juin 2015 qui a prolongé de deux ans - jusqu'au 1er juillet 2017 - les règles internes des intercommunales gestionnaires de réseaux de distribution ou de communication. L'échéance du 1er juillet 2015 aurait mis ces intercommunales en butte avec le Code de la démocratie locale, de par l'existence des comités de secteur, ces organes qui, chez Publifin, ont permis à des mandataires locaux de toucher d'importantes rémunérations sans obligation de prester.