Le groupe Cora veut se séparer de 120 équivalents temps plein, selon le Setca

par
Maite
Temps de lecture 2 min.

 

La direction du groupe souhaite supprimer à terme 120 équivalents temps plein, a affirmé jeudi Myriam Delmée, vice-présidente du Setca au sortir d'une réunion qui s'est tenue dans l'après-midi, à Gosselies (Charleroi), entre la direction et les syndicats au sujet du plan commercial du groupe.

A cette occasion, le groupe a également annoncé, selon la responsable syndicale, une série d'autres mesures qu'il comptait prendre pour améliorer la situation du groupe.

Un licenciement collectif avait pourtant été démenti

Lors d'un conseil d'entreprise, organisé mardi dernier, le groupe avait annoncé une recapitalisation de la société s'élevant à 25 millions euros. Il avait par ailleurs démenti vouloir lancer un plan de licenciement collectif.

«Ce que je constate au terme de la rencontre de ce jeudi, c'est que la direction souhaite tout de même se séparer de 120 équivalents temps plein au sein du groupe. Elle compte sur des départs naturels, avec un impact sur les chiffres dès 2017. Je doute que des travailleurs qui ont refusé de partir il y a deux ans et demi lors de la précédente restructuration le souhaitent aujourd'hui», a affirmé Myriam Delmée.

D'autres mesures ont été annoncées

Une série d'autres mesures ont été évoquées par la direction, selon les syndicats. Parmi celles-ci, figureraient la suppression du complément patronal pour maladie ou encore celle du quart d'heure payé, l'augmentation du recours aux étudiants ou celle du nombre de dimanches travaillés.

«Ce n'est peut-être pas un plan de restructuration mais c'est une véritable proposition de détricotage des acquis sociaux dans l'entreprise», a encore estimé Myriam Delmée.

Vendredi, différentes assemblées générales devraient avoir lieu dans les magasins du groupe Cora.