César 2017 : «Le choix de Polanski était indiscutable»

Le choix de Roman Polanski pour présider la 42e cérémonie des César «était un choix indiscutable», a affirmé hier Alain Terzian, le président de l'Académie qui n'entend pas «pour l'instant» nommer de successeur au réalisateur franco-polonais.
par
Marie
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Sous la pression d'associations féministes, le réalisateur de 83 ans, installé en France depuis des années, a renoncé à présider les César, en raison d'une accusation de viol il y a 40 ans d'une mineure américaine.

"L'une des plus grandes figures du cinéma mondial"

«Il a pris la décision souveraine de ne pas donner suite. Le reste appartient à chacun», a souligné M. Terzian, évoquant «l'une des plus grandes figures du cinéma mondial, et reconnu comme tel». «C'était le seul regard que nous devions avoir, le regard sur les artistes et leur travail, ce que nous avons fait», a-t-il insisté. «Je respecte tous les commentaires et je ne m'associe à aucune polémique», a-t-il encore ajouté.

Mardi, le réalisateur a annoncé sa décision par le biais de son avocat, après le lancement d'une pétition pour sa destitution sur les réseaux sociaux ainsi qu'un appel au boycott de la cérémonie des César. Cette polémique a «profondément attristé Roman Polanski et atteint sa famille» et il «a décidé de ne pas donner suite à l'invitation» des organisateurs de la cérémonie prévue le 24 février, indique le communiqué de son avocat.