Ecolo place 2017 sous le signe de la jeunesse qui s'engage pour un autre monde

par
Maite
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Loin des traditionnelles déclarations politiques, Ecolo a placé samedi sa cérémonie des voeux pour l'année 2017 sous le signe de l'engagement bien concret de la jeune génération à faire émerger un monde plus juste, plus solidaire et respectueux de l'environnement.

Huit jeunes adultes, actifs aussi bien dans l'agriculture bio, l'aide aux réfugiés, la mode durable ou encore l'entrepreneuriat, ont ainsi été invités par l'état-major du parti à exposer leurs expériences et leur volonté de faire émerger un autre monde.

«Face aux nombreux défis actuels de la société, il y a un vrai besoin de changements structurels profonds», a souligné Patrick Dupriez, co-président des Verts.

Un "énorme désir" de politique dans la société 

«Mais nous avons chacun d'entre nous une parcelle du pouvoir à faire changer les choses. Ce nouveau monde ne viendra pas après un hypothétique Grand Soir. Il va plutôt se déployer parce que nous allons soigner les différentes alternatives qui émergent sur le terrain», a-t-il insisté devant quelque 150 personnes rassemblées à la Tentation, à Bruxelles.

Face à la montée actuelle de l'antipolitisme, Ecolo estime qu'il y a toujours un «énorme désir» de politique dans la société, mais que celui-ci ne s'exprime plus au travers des partis, «mais plutôt via des actions concrètes, l'engagement citoyen, sur le terrain».

Oeuvrer pour la transition 

«Il nous faut donc remailler l'action politique avec ces actions sur le terrain», a plaidé M. Dupriez.

Face aux différents périls qui affectent le monde (changement climatique, crise économique, ...), il convient de «refuser la fatalité et d'être aux côtés de tous ces jeunes, avec cette génération du changement qui oeuvre au quotidien pour la transition», a complété Zakia Khattabi, l'autre co-présidente d'Ecolo.

Evoquant les récents scandales du Kazakhgate ou Publifin qui attisent la méfiance envers le pouvoir établi, elle a estimé que la solution n'était pas de «brûler nos institutions, mais de restaurer, par la pratique, la confiance» en celles-ci.