Motos et scooters ont le vent en poupe

Le nombre de deux-roues motorisés immatriculés pour la première fois a augmenté de 8,2% en 2016 pour atteindre 22.841 unités, selon la Fédération belge de l'automobile et du cycle (Febiac).
par
Pierre
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Avec une progression de 8,2%, 2016 est l'une des meilleures années que le secteur ait connue en dix ans. «La Belgique suit la tendance positive que l'on observe aussi dans d'autres pays européens», commente Stijn Vancuyck, conseiller deux-roues motorisés de Febiac.

Cette augmentation notable des immatriculations pour les motos et les scooters peut notamment être expliquée par les problèmes de mobilité dans les grandes villes et leur périphérie, qui se remarquent entre autres aux chiffres importants enregistrés à Anvers et Bruxelles et à la prédilection des consommateurs pour le scooter.

Si l'on tient également compte des trikes et des quads, la progression atteint même les 11,3% et le total pour 2016 franchit la barre des 25.000 unités (25.507).

Le boom des quads

Deux phénomènes compliquent toutefois la comparaison des chiffres de 2016 avec ceux des exercices précédents. Tout d'abord, une nouvelle règle européenne est entrée en vigueur en janvier 2017, qui prévoit que les quads off-road ne seront plus immatriculés en tant que quads, mais en tant que véhicules agricoles.

Ce changement a entraîné une forte demande d'immatriculation fin 2016, constatée notamment chez Bombardier (une des plus grandes marques de quads) afin de pouvoir encore bénéficier du statut de «motocyclette».

Un deuxième élément est la soudaine immatriculation d'un grand nombre de voiturettes de golf Garia en tant que motos en Flandre occidentale. «Cela a biaisé les chiffres», relève Stijn Vancuyck. C'est la raison pour laquelle le récapitulatif de 2016 est basé sur les deux-roues motorisés.

La Febiac organise du 14 au 22 janvier le 95e salon Auto-Moto-Van sur le site de Brussels Expo au Heysel.