L' Alto de l'Angliru réapparaît à la Vuelta

Javier Guillen, organisateur de la course à étapes, avait déjà annoncé en septembre que le départ de la course serait donné en France. En effet, un contre-la-montre par équipes (13,8 km), le 19 août à Nîmes, constituera la première étape. Ce sera seulement la troisième fois de son histoire que la Vuelta s'élance ailleurs que sur le sol espagnol. En 1997, la course avait démarré de Lisbonne, au Portugal, et en 2009 d'Assen, aux Pays-Bas.

Dès la troisième étape, la route s'élèvera avec trois cols classés, dont deux de 1e catégorie, jusqu'en Andorre.

La première arrivée en montée sera jugée au sommet de l'Ermitage de Santa Lucia (3e catégorie), à Alcossebre sur la côte est de l'Espagne, terme de la 5e étape.

neuf arrivées au sommet

La Vuelta continuera ensuite en Catalogne, descendra ensuite dans les montagnes d'Andalousie avant de regagner le nord de l'Espagne après un long transfert en avion. C'est là que se déroulera l'unique «chrono» individuel de l'épreuve, tout plat dans les vignobles de La Rioja (16e étape, 42 km). Ce seront ensuite les monts de Cantabrie et des Asturies pour mettre un point final à ces trois semaines. L'arrivée inédite au sommet de Los Machucos (17e étape), en Cantabrie, promet des rampes à plus de 20% comme les apprécie tant la Vuelta.

L'Alto de l'Angliru, considéré comme l'une des montées les plus rudes du monde, programmé l'avant-dernier jour, sera l'apothéose des trois semaines de course. L'arrivée finale sera ensuite jugée le 10 septembre dans les rues de Madrid.