Vers un Mondial à 48 équipes dès 2026

Après de multiples négociations, la fédération internationale de football (Fifa) a décidé d'étendre le Mondial à 48 équipes dès 2026. Cette nouvelle formule devrait nourrir les espoirs de qualification d'équipes plus modestes.
par
Gaetan
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La Coupe du monde de football regroupera 48 équipes à partir du Mondial 2026. Le Conseil de la Fifa, le gouvernement du football mondial, a voté à l'unanimité pour un Mondial à 48 (16 groupes de 3) à partir de 2026, indique la Fédération internationale de football sur son compte Twitter.

Le Conseil de la FIFA, gouvernement du football mondial, a ainsi adopté la proposition défendue par le président Gianni Infantino, qui selon lui accroîtra l'intérêt sportif du Mondial et les retombées financières.

Quid des places supplémentaires?

Aucune précision n'a encore été donnée sur la question cruciale de la répartition des places supplémentaires entre chaque confédération.

Selon une source proche de la FIFA, l'Europe passerait à 16 places (contre 13 aujourd'hui) et l'Afrique à 9 (contre 5).

De 13 équipes en 1930 à 48 en 2026

Depuis sa première édition en 1930 en Uruguay, avec 13 sélections, le Mondial a beaucoup évolué, au rythme du développement de la société de consommation et de communication.

En 1982 en Espagne, le Mondial est ainsi passé de 16 à 24 équipes puis à 32 en 1998 en France. Le Mondial 2022 au Qatar sera le dernier disputé par 32 nations.

Une chance pour les petites nations du ballon rond

Pour Gianni Infantino, qui a succédé en février dernier à Sepp Blatter, ce passage à 48 équipes va encore accroître l'intérêt sportif de la compétition reine du sport roi, en donnant à plus de pays et pas seulement les grandes puissances du foot l'espoir de se qualifier.

L'Islande et le pays de Galles ont atteint respectivement les quarts et les demi-finales de l'Euro en France cet été, bénéficiant du passage de 16 à 24 équipes de la compétition continentale, fruit de la volonté de Michel Platini, ex-patron de l'UEFA, et de... Infantino, alors son secrétaire général.

Infantino a dû faire face aux réticences notamment de grands clubs européens qui estiment le calendrier des joueurs déjà très chargé.