Les belges s'adaptent face aux attentats

A l'occasion de son trentième anniversaire, L'IBSR étend ses activités et traite désormais de la sécurité en général. Pour la première fois, l'Institut a posé des questions sur le sentiment d'insécurité au sens large dans son enquête.
par
Camille
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Quelque 32% des Belges ont adapté leur comportement en 2016 en raison des attentats, ressort-il de l'enquête menée par l'Institut belge pour la sécurité routière (IBSR). Près d'un cinquième (19%) a moins souvent assisté à des événements de grande affluence, 12% ont évité les lieux publics (centres commerciaux, cinémas, etc.) et 7% sont plus souvent restés chez eux. Quelque 16% se disent plus méfiants vis-à-vis d'inconnus et 12% vis-à-vis des musulmans.

 

Par ailleurs, 20% des Belges estiment qu'il est probable qu'un attentat soit perpétré en 2017 dans leur quartier ou dans un rayon de 15 km. Plus de la moitié (52%) pense qu'il n'existe pas de solution pour éradiquer la menace terroriste et qu'il faut apprendre à vivre avec. Enfin, 84% des Belges pensent que la menace n'est pas temporaire et persistera pendant quelques années.

Le risque d'attentat se situe à la deuxième place des problèmes qui inquiètent le plus les Belges. Les cambriolages au domicile (57%) figurent à la première place et les graves accidents de la route (48%) complètent le podium. Viennent ensuite les violences physiques sérieuses (35%), qui préoccupent davantage les Wallons (46% contre 27% en Flandre) et les attaques cybercriminelles (24%).