Jan Jambon : "aucune information classifiée n'a été échangée"

Le ministre de l'Intérieur, Jan Jambon, a juré lundi qu'aucune information classifiée -c'est-à-dire protégée par un certain degré de confidentialité- n'avait été échangée au cours de la réunion controversée au lendemain des attentats.
par
Gaetan
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Ce week-end, l'opposition a dénoncé la présence du président de la N-VA, Bart De Wever, à une réunion de crise à laquelle participaient également de hauts responsables de la police fédérale. La cheffe de groupe PS à la Chambre, Laurette Onkelinx, a fait remarquer qu'il pouvait s'agir d'un fait punissable dès lors que des informations classifiées sont en jeu.

«La main sur le coeur»

«Que sait Mme Onkelinx de ce qu'il s'est passé là-bas? Selon mes informations, ce n'est un fait punissable que si des informations classifiées sont échangées. Des informations classifiées ne peuvent être communiquées qu'à des personnes disposant d'une habilitation de sécurité. Je vous dis la main sur le coeur qu'aucune information classifiée n'a été échangée et que toutes les informations qui ont été échangées sont celles que j'ai données le vendredi (25 mars) à la commission. C'est beaucoup de bruit pour peu de choses», a déclaré M. Jambon, alors que son parti tenait son bureau hebdomadaire.

M. De Wever a dénoncé l'attitude de l'opposition et rappelé le contexte dans lequel a eu lieu cette réunion. «N'ont-ils rien d'autre à faire? S'ils trouvent qu'une infraction a été commise, ils doivent déposer une plainte. En tant qu'opposition, je choisirais un autre thème pour jouer des petits jeux politiques, mais c'est à eux de choisir. Je trouve cela inutile. Bon Dieu, des attentats terribles ont été commis, un ministre est sur le point de donner sa démission. De quoi parle-t-on?».