Donald Trump critique Michelle Obama

Le président élu Donald Trump assure que l'Amérique est pleine d'espoir depuis son élection. Une façon de répondre à la Première dame Michelle Obama qui avait estimé la veille que le pays en manquait désormais singulièrement.
par
Camille
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«Michelle Obama a dit vendredi qu'il n'y avait pas d'espoir, mais j'imagine qu'elle parlait du passé, pas de l'avenir», a-t-il a lancé le futur président lors d'un rassemblement à Mobile (Alabama). «Je suis convaincu qu'il y a un espoir immense, et au-delà de l'espoir, nous avons un énorme potentiel. Vous allez voir des choses que vous n'avez pas vu depuis des décennies», a-t-il ajouté.

Le magnat de l'immobilier, qui multiplie depuis les 8 novembre les commentaires flatteurs à l'endroit de Barack Obama, a cependant tenté ensuite de rectifier le tir pour éviter de prendre la Première dame pour cible. Se déclarant intimement persuadé que les propos de cette dernière ne reflétaient pas sa pensée, il a souligné combien lui et son épouse Melania avaient été bien reçus à la Maison Blanche.

Dans un entretien avec Oprah Winfrey diffusé vendredi sur CBS, Michelle Obama a clairement laissé entendre que l'Amérique était entrée dans une phase plus sombre avec l'élection de Donald Trump. «Maintenant nous sentons ce que cela fait de ne pas avoir d'espoir», a-t-elle déclaré, en réponse à une question sur les deux mandats de Barack Obama.

Un adulte à la maison blanche

«L'espoir est un concept nécessaire. Barack n'a pas parlé d'espoir parce qu'il pensait que c'était un bon slogan pour engranger des voix», a-t-elle poursuivi. «Que donnez-vous à vos enfants si vous ne leur donnez pas d'espoir ?», a-t-elle encore dit, avant de souligner l'importance «d'avoir un adulte à la Maison Blanche qui peut vous dire, en période de crise et de turbulences 'Hey, Ca va aller'».

Relativement discrète depuis l'élection de Donald Trump pour succéder à son mari, Michelle Obama avait, durant la campagne, prononcé des réquisitoires ciselés contre le candidat républicain et en particulier contre son attitude «effrayante» envers les femmes. «Ce n'est pas normal. Ce n'est pas juste le jeu politique. C'est honteux. C'est intolérable», avait-elle notamment lancé.