Charleroi-Standard ne sera pas rejoué

La Chambre extraordinaire de la Commission des litiges de l'Union belge a décidé ce jeudi qu'aucun point ne sera attribué à la suite de la rencontre Charleroi-Standard de la 17e journée de la Jupiler Pro League arrêtée le 4 décembre.
par
Pierre
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L'arbitre Serbe Gumienny avait définitivement arrêté la rencontre à la 68e minute en raison du comportement des supporters des deux clubs. Pour cette raison, le Standard se voit infliger un match à huis clos effectif et le Sporting Charleroi un match à huis clos avec sursis.

Carolorégiens et Liégeois devront également acquitter une amende de 5.000 €, le maximum prévu par les règlements fédéraux.

Le Standard en appel

Le Standard de Liège a décidé d'aller en appel. «Le Standard n'accepte pas cette sanction. Le club va employer tous les moyens juridiques pour combattre cette décision. En première instance nous allons nous rendre devant la Cour Belge d'Arbitrage pour le Sport (CBAS). Si nécessaire nous irons devant le tribunal civil. Il est quand même étrange que 24 heures après la comparution il y ait déjà une décision. Cela pose des question sur la correction juridique.»

Pierre Lochte, directeur juridique du Standard, n'est pas non plus d'accord avec la sanction. «C'est injuste et sans précédent qu'un club soit puni de manière sportive pour le comportement de ses supporters. Ce n'est pas la première fois qu'un match est arrêté en Belgique. C'est la première fois que pour cette raison des points soient retirés», a-t-il déclaré.

Un signal fort, selon Charleroi

 

Le Sporting Charleroi a tenu parole et a décidé de ne pas aller en appel. Il a écopé d'un match à domicile à huis clos. Comme il n'a pas d'antécédent en la matière, il bénéficie d'un sursis jusqu'au 12 décembre 2017.

«Charleroi a toujours dit qu'il n'entamerait pas de bataille juridique. Nous n'allons donc pas faire appel. C'est un signal très fort au club et aux supporters. Avec cette sanction, il est clair que les choses doivent changer», estime Me Mayence. «Bien que le match à bureaux fermés soit avec sursis, je trouve qu'il s'agit d'une sanction forte pour un club qui n'avait encore jamais été responsable auparavant de l'arrêt d'un match. Qu'aucun des clubs ne reçoive de point me satisfait. C'est ce que prévoit le règlement.»

Photo Belga / Bruno Fahy