Attentat à Nice : Trois suspects ont été transférés à Paris

par
Maite
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Trois hommes, soupçonnés d'avoir aidé l'auteur de l'attentat du 14 juillet à Nice à se procurer une arme de poing, ont été transférés à Paris, où ils doivent être interrogés par les enquêteurs antiterroristes, a-t-on appris jeudi d'une source proche du dossier.

Les trois hommes, «principalement des Albanais», font partie des dix suspects interpellés ce lundi à Nice, placés en garde à vue et auditionnés par les enquêteurs niçois, a-t-on ajouté de même source, confirmant une information de France Bleu Azur.

 

Il n'est «pas établi» à ce stade qu'ils aient eu connaissance du projet d'attentat, selon la même source. En revanche, ils sont «soupçonnés d'avoir été à l'origine de la transaction autour de la fourniture d'un 7,65 à l'auteur de l'attentat». Ils appartiennent au milieu de la criminalité «de droit commun, faisant un peu de tout, des stupéfiants, etc., des malfaiteurs d'opportunité», a-t-on encore ajouté de même source.

Dix interpellations à Nice ce lundi

Dix interpellations avaient eu lieu lundi à Nice (sud-est de la France), et une à Nantes (ouest) d'un individu qui vivait auparavant à Nice et qui a été rapidement remis en liberté. Trois autres hommes, interpellés à Nice, ont également été relâchés après deux jours de garde à vue.

L'attentat, revendique par l'organisation État islamique, a fait 86 morts et plus de 400 blessés après qu'un Franco-tunisien, Mohamed Lahouaiej Bouhlel s'est servi d'un camion de location pour foncer dans la foule venue assister au feu d'artifice sur la Promenade des Anglais. L'auteur de l'attentat a été abattu par des policiers.

Six personnes mises en examen

Au total, six personnes, dont un couple d'Albanais qui a vendu une arme à l'auteur de l'attaque, ont jusqu'à présent été mises en examen et écrouées dans l'enquête sur l'attentat commis par Mohamed Lahouaiej Bouhlel. A ce stade, leurs auditions révèlent de nombreuses contradictions, mais aucun élément de l'enquête ne démontre avec certitude que ces personnes -cinq hommes et une femme inconnus des services antiterroristes- avaient connaissance de son projet.