Alep: Les premiers évacués quittent les quartiers rebelles

Les premiers bus et ambulances transportant des blessés et des civils ont quitté les quartiers rebelles d'Alep, deuxième ville de Syrie, a constaté une journaliste de l'AFP.
par
Maite
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Une quinzaine de véhicules, transportant essentiellement des blessés et leurs familles, ont quitté le quartier d'Al-Amiriyah et s'est rendu dans celui de Ramoussa, aux mains du régime, en vue de se rendre vers l'ouest de la province d'Alep, aux mains des insurgés.

 

Le convoi avançait très lentement. Il était ouvert par des véhicules du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et du Croissant rouge syrien avec leur drapeaux, suivi par 13 ambulances et 20 autobus verts, selon la journaliste de l'AFP.

«Ils vont se diriger vers la province d'Alep», majoritairement sous contrôle des réfugiés, a indiqué à l'AFP Ingy Sedky, la porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Syrie.

L'Onu aux côtés de la Croix-Rouge

L'Onu encadre avec le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) les évacuations qui doivent avoir lieu depuis Alep-Est. Mais tous ses véhicules n'ont pas été autorisés à franchir la ligne de front.

L'accord pour les évacuations a été établi «lors de discussions directes entre les parties», a indiqué jeudi à Genève devant la presse le président du Groupe de travail sur les questions humanitaires, Jan Egeland. L'Onu n'a pas été associée, mais elle a été invitée à surveiller le fonctionnement de ces mouvements.

Des représentants de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sont sur place avec ceux du CICR et du Croissant-Rouge syrien (SARC). «Nous n'avons pas pu entrer avec tous les véhicules que nous aurions souhaités», a déploré M. Egeland.

Il n'a pas confirmé le nombre de 200 blessés concernés. L'Onu souhaite que des «milliers» d'enfants non accompagnés, familles et combattants puissent quitter Alep-Est.