VIDEO. Des Belges "expulsés" de leur maison pour dénoncer l'agrobusiness

L'ONG SOS Faim mène une campagne pour s'opposer aux expropriations de paysans, un problème fréquent en Afrique. Elle s'est rendue dans un village de Wallonie pour voir comment réagiraient les Belges chassés de chez eux pour laisser la place à un projet d'agrobusiness.
par
Camille
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SOS Faim critique la politique de la Banque mondiale. Elle accuse cet organisme, financé entre autre par le gouvernement belge, d'être responsable de nombreuses expropriations de paysans. Un problème qui pourrait sembler lointain à de nombreux belges. Pour mieux leur faire comprendre l'ampleur du problème, elle a testé la réaction de citoyens belges à l'annonce de leur expropriation.

Le gouvernement interpellé

SOS Faim estime que les politiques, stratégies et financements de la Banque mondiale sont incohérentes avec les engagements pris par la Belgique (respect des droits de l'homme, cohérence des politiques, etc.), notamment dans le secteur de l'agriculture et de la sécurité alimentaire. Et si elle plaide pour un renforcement de l'agriculture dans les pays en développement, elle insiste sur le besoin de donner la priorité aux petits producteurs plutôt qu'aux projet d'agriculture industrielle. C'est, selon elle, la meilleure façon de lutter contre la pauvreté et assurer un développement durable.

Elle appelle donc le gouvernement à transférer au Ministre de la Coopération au développement le mandat de représenter la Belgique au sein de la Banque mondiale. Il faudra ensuite "préciser le cadre d'intervention de la Belgique au sein de la Banque mondiale", et "alerter et mettre en débat" l'orientation des stratégies de la Banque mondiale.