Accepteriez-vous d'avoir un robot pour patron?

D'après la dernière enquête annuelle d'Ericsson, notre patron pourrait bientôt être un robot. Après avoir sondé quelque 27 millions d'utilisateurs avancés d'Internet issus de 14 grandes villes mondiales, le groupe informatique suédois a dégagé les dix nouvelles tendances technologies qui façonneront notre futur.
par
Gaetan
Temps de lecture 3 min.

  • L'intelligence artificielle (IA) passera d'un rôle d'assistance à celui de gérance. Déjà omniprésente (programme, algorithme, applications, publicités, etc.), l'IA n'a plus rien de l'utopie et son rôle devrait encore s'accroître, à croire les sondés. Si 35% d'entre eux désirent que l'IA soit un conseiller professionnel, 25% des consommateurs envisagent, voire désirent, d'être un jour dirigés par un robot au sein de leur entreprise. La moitié des internautes craignent des pertes d'emplois liés au développement fulgurant de l'IA
  • L'Internet des objets donne le ton. Les smartphones font désormais partie du décor. Quelque 40% des internautes sont convaincus que leurs téléphones leur dicteront des habitudes.
  • Une circulation sans conducteurs. Les voitures autonomes sont peu à peu testées aux quatre coins du globe. De quoi rassurer 25% des sondés qui, à l'idée de la disparition des chauffeurs, se sentiraient plus en sécurité tandis que 40% d'entre eux sont tentés par ce type de véhicules.
  • La frontière s'efface entre la réalité virtuelle et physique. Projets high-tech développés par tous les grands groupes informatiques, les réalités augmentée et virtuelle prophétisent des changements majeurs dans la société. À tel point que 80% de ses utilisateurs croient qu'elles seront indiscernables de la réalité physique d'ici trois ans.
  • Les maux «autonome et virtuel». Qui dit augmentation des voitures autonomes, dit augmentation de personnes malades au volant. Raison pour laquelle 30% des interviewés prédisent une augmentation des pilules pour combattre ce type de mal-être. Et un sondé sur trois désire obtenir des pilules similaires pour combattre les effets indésirables que pourrait procurer l'utilisation d'autres technologies comme les réalités virtuelle et augmentée.
  • «Sécurité smartphone» à deux vitesses. Grand paradoxe de l'étude. Alors que plus de 50% des sondés déclarer utiliser des alarmes d'urgence, des suivis et des notifications sur smartphones pour des raisons sécuritaires, trois personnes sur cinq sur ces 50% admettent prendre des risques car elles se reposent sur leurs téléphones.
  • Changements de réseaux d'information. C'est une surprise pour personne: les réseaux sociaux gagnent en influence. Un intervenant sur trois affirme consommer son information quotidienne sur les réseaux sociaux quand 25% accordent plus d'importance à l'opinion d'un contact qu'à celui d'un politicien. Une situation qui n'est pas forcément une bonne chose quand on sait que de nombreuses informations erronées circulent mais aussi et surtout lorsqu'on sait que la diversité des informations qui nous parviennent est biaisée par les algorithmes de ces plateformes.
  • Super-humains augmentés. Plus de 50% des personnes qui ont participé à l'étude désirent pouvoir utiliser la réalité augmentée pour surmonter des tâches et des craintes de leur quotidien. À l'image de lunettes augmentées pour voir dans le noir ou de trottoirs intelligents qui s'allument à l'approche d'un véhicule.
  • La vie privée sur le net n'existe pas. Preuve que la confiance en ces nouvelles technologies s'est érodée depuis les nombreuses affaires d'espionnage révélées au grand public, si un sondé sur trois affirme que la vie privée sur le net n'existe plus, 40% d'entre eux usent massivement des services cryptés.
  • Moins de concurrence en vue. Pour 40% des interviewés, il serait plus facile si tous leurs produits étaient fournis par les cinq plus grandes firmes IT.