Des centaines d'écharpes accrochées dans les rues pour les plus démunis

L'association Chase the Chill a encore fait preuve de générosité. Ce weekend, des centaines d'écharpes ont été accrochées dans les rues afin de venir en aide aux personnes dans le besoin.
par
Laura
Temps de lecture 2 min.

La mobilisation continue à l'approche de l'hiver. Après la belle histoire de Tara Smith-Atkins, qui avait décidé, l'an passé, d'accrocher des vêtements chauds dans les rues pour venir en aide aux sans-abri dans la ville d'Halifax, au Canada, voici que c'est au tour Chase the Chill de refaire parler d'elle.

Fondée en 2008 à Easton en Pennsylvanie, l'association a un objectif bien précis: valoriser le tricot urbain, célébrer l'art et combiner le tout avec un acte caritatif.

Happened to be in the exchange today to see it wrapped up in warm knits for all! Strongly recommend checking it out!! thanks to @CTCwpg pic.twitter.com/Pd4oD1qnoZ

— marla rae (@marly_rae) 4 décembre 2016

Des écharpes sur le mobilier urbain

Pour atteindre son but, elle imagine un concept insolite qu'elle va mettre en place pour la première fois en 2010 à Easton, aux Etats-Unis. Elle va ainsi accrocher des écharpes en pleine nuit dans les rues de la ville afin de venir en aide aux personnes dans le besoin.

Autour des arbres, des poteaux, des rampes et du mobilier urbain, les confections de laine investissent les lieux publics jusqu'à s'étendre au Canada. C'est d'ailleurs là-bas, à Edmonton, que pour la troisième année consécutive 475 écharpes ont été distribuées ce week-end.

A Winnipeg l'événement n'a également pas manqué de mobiliser les donateurs. 650 à 700 écharpes se sont ainsi retrouvées accrochées au mobilier urbain du Old Market Square grâce aux dons et aux contributions des tricoteurs et crocheteurs de la ville comme l'explique Ellen Paulley, coordinatrice. Vingt personnes étaient également présentes sur place pour aider à accrocher morceaux de laine.

Une bonne cause qui trouve écho ailleurs

Une initiative que l'association invite d'ailleurs a répéter dans le plus d'endroits possibles. Sur son site sur lequel elle appelle ceux qui le souhaitent à faire preuve de générosité en lançant l'action dans leur propre région.  "Il n'y a pas de nombre minimum ou maximum d'écharpes, de taille ou de matière" rappelle-t-elle, en rajoutant néanmoins que "l'acrylique" est plus utilisé pour une question d'entretien et afin d'éviter les problèmes d'allergies.

Aujourd'hui, le mouvement Chase the Chill trouve un retentissement à travers de nombreuses villes des Etats-Unis comme Boston, Detroit, Seattle, Salt Lake City... ainsi qu'au Canada où Toronto, Cambridge, Calgary, Edmonton et bien d'autres encore ont rejoint le mouvement. La cause trouverait également un retentissement en Angleterre ainsi que l'Australie comme l'explique l'association.

"Il n'y a pas de nombre maximum ou minimum de participants ou de nombre d'événements que vous pouvez mettre en place", rappelle Chase the Chill. L'essentiel avant tout est d'étendre la cause.