Pas de détention en cas de manque de place dans les prisons
Actuellement, un détenu sur trois (environ 3.500 personnes) est en attente de son procès. "Une fois que le nombre maximal est atteint, les juges d'instruction ne délivreraient plus de mandat d'arrêt à moins qu'une place ne soit libérée par un autre suspect", explique cette note.
"Ces experts n'ont aucune connaissance de la façon dont nous travaillons", a réagi Philippe Van Linthout, vice-président de l'association des juges d'instruction. "L'idée repose sur un système informatique qui recense les places disponibles", précise le procureur général d'Anvers Yves Liégeois, qui fait partie de l'équipe d'experts. "Il faut une vue d'ensemble des entrées et des sorties dans les prisons." Le ministre Koen Geens ne s'est pas exprimé sur cette proposition.