SNCB : de plus en plus de retards liés à des causes externes
La ponctualité globale sur le trafic intérieur a diminué de près de trois points de pourcentage en octobre par rapport au mois d'octobre 2015, passant de 89% à 86,2%. Ces retards ont provoqué un nombre croissant de correspondance manquées dans les gares. Le taux de correspondance assuré est ainsi passé de 89,9 à 85,6% à Mons, de 90,1 à 87,2% à Charleroi, de 88,7 à 83,9% à Namur, de 91,3 à 90,1% à Anvers Aucune des dix grandes lignes dont l'arrivée est à Bruxelles n'a enregistré une ponctualité globale d'au moins 90% en octobre.
Comment expliquer ces retards? SNCB et Infrabel soulignent le nombre croissant d'événements dus à des tiers (alertes à la bombe, personnes dans les voies, heurts de personnes). La SNCB note également que le nombre de retards à sa charge a «fortement diminué» sur la période janvier-octobre 2016 par rapport à l'an passé. En octobre, l'opérateur était responsable de 22% des retards, tandis que la responsabilité d'Infrabel, gestionnaire du réseau, était mise en cause dans 17% des problèmes. Les causes externes, elles, concernaient plus d'un retard sur deux (56%).
«On ne cherche pas à se dédouaner, on sait bien que pour l'usager, peu importe qui est responsable», souligne Thierry Ney, porte-parole de la SNCB. «Mais nous continuons à travailler pour réduire les retards qui nous sont dus. Nous comptons, notamment, sur la livraison des nouvelles voitures M7 à partir de 2018 pour compter sur du matériel roulant plus fiable.»
Les principaux retard en octobre
- Alerte à la bombe à Bruxelles-Nord le 5 octobre (25.444 minutes de retard)
- Personnes sur les voies à Bruxelles-Congrès le 24 octobre (5.791 minutes)
- Rupture d'alimentation par le gestionnaire de l'énergie à Halle le 4 octobre(5.715
minutes)
- Heurt d'une personne à Beernem le 18 octobre (2.922 minutes)
- Personnes dans les voies à Bruxelles-Nord le 20 octobre (2.709 minutes)