Le plan d'Ecolo pour une meilleure gouvernance politique
«C'est une vraie affaire d'État mettant à mal les trois pouvoirs: législatif, exécutif et judiciaire.» Zakia Khattabi se dit satisfaite de la mise en place de la commission d'enquête chargée de faire la lumière sur l'implication d'Armand De Decker et d'autres mandataires dans la mise en place de la loi sur la transaction pénale afin que le Belgo-Kazakh Patok Chodiev puisse en bénéficier.
Mais pour l'écologiste, il faut aller plus loin: «Ces travaux parlementaires doivent vraiment constituer un signal de départ.Je fais le parallèle avec l'affaire Agusta qui impliquait des membres du PS et du sp.a. Cela avait abouti à une réforme du financement des partis. Nous devons parvenir à une réforme du même ordre!»
Trois axes
Avant le début des travaux de la commission d'enquête quise penchera sur une affaire spécifique, les verts souhaitent déjà avancer leurs idées de réforme. Leur co-présidente détaille un plan d'attaque en trois axes.
«Contamination»
Les révélations de L'Écho hier sur le retour au barreau de Joëlle Milquet, ancienne ministre à la Fédération Wallonie-Bruxelles aujourd'hui députée bruxelloise, ne font que renforcer la conviction des écologistes d'une refonte de la déontologie politique. Un timing qui prouve pour Zakia Khattabi que les «partis traditionnels» sont déconnectés de la réalité. Elle se réjouit d'une «contamination culturelle des thèses écologistes dans la société civile» qui a conduit notamment à la condamnation généralisée du retour en arrière wallon sur le décret décumul, et finalement, PS, cdH et MR qui se ravisent devant un certain échauffement populaire.