Une alerte à la bombe tous les trois jours dans les gares ferroviaires belges

Entre janvier et fin juillet, 65 alertes ont été enregistrées, soit environ une tous les trois jours, ressort-il d'une réponse du ministre de la Mobilité François Bellot à une question du député sp.a David Geerts. Le ministre Bellot constate une forte augmentation cette année.

En 2013 et 2014, on dénombrait respectivement 38 et 22 alertes, alors qu'on en a signalé 51 en 2015. En 2016, 65 alertes ont été notées sur les seuls sept premiers mois de l'année.

Conséquences d'une alerte à la bombe

En cas d'alerte, la police fédérale du rail est avertie. "Un officier de la police administrative prend la décision d'appeler ou non le SEDEE après avoir effectué une série de contrôles, notamment via les caméras de surveillance", précise le ministre.

"Il est important de sensibiliser le public aux conséquences de tels actes", poursuit-il. "Non seulement les services d'ordre sont inutilement mobilisés, mais (de tels actes) réactivent le sentiment actuel d'insécurité et perturbent le trafic ferroviaire." M. Bellot ajoute travailler actuellement à une loi permettant aux agents de la police du rail et de Sécurail d'infliger eux-mêmes des amendes administratives.