Le plan de transport SNCB : la Flandre a dit finalement oui
Le conseil d'administration de la SNCB a approuvé le 28 octobre les grandes lignes du nouveau plan de transport préfigurant l'offre ferroviaire de 2017 à 2021.
Lundi, le ministre flamand de la Mobilité Ben Weyts (N-VA) annonçait ne pas donner son aval. Hier soir, il a levé les objections qu'il avait formulées envers le nouveau plan de transport de la SNCB. À l'occasion d'une réunion entre les ministres régionaux et fédéral de la Mobilité, le plan a été aménagé dans un sens plus favorable, a assuré hier soir le ministre flamand.
La Wallonie se dit déçue
De son côté, le ministre régional de la Mobilité Carlo Di Antonio (cdH) n'en est pas encore au rejet du plan mais «nous sommes un peu déçus», avoue-t-il. Une concertation avec son collègue chargé des infrastructures Maxime Prévot est nécessaire avant une discussion au gouvernement régional demain.
Il est clair que «les demandes régionales ne sont pas toutes rencontrées», mais «il faut prendre le temps de l'analyse». Notamment sur la dorsale wallonne, souligne le ministre, qui attend des précisions de la part de la SNCB ce matin lors d'une réunion à Namur. La Région était demandeuse d'une hausse de la fréquence sur la ligne mais la SNCB plancherait plutôt sur une segmentation de celle-ci.
Quant au décalage de calendrier entre l'établissement d'un plan de transport et le retard sur le plan d'investissements toujours en négociation, le ministre wallon partage la critique qu'avait émise lundi de Ben Weyts. «Cela doit se passer en même temps.»
L'année dernière, la Région wallonne proposait un prêt de 200 millions au fédéral pour accélérer la finalisation du RER au sud du pays. Carlo Di Antonio a confirmé au ministre fédéral François Bellot (MR) qu'il pouvait l'incorporer dans le plan RER. «Cela devrait apparaître dans le montage financier global final» du plan d'investissements. (nn, avec Belga)