Trump accusé d'attouchements sexuels par plusieurs femmes

Deux femmes ont accusé Donald Trump d'attouchements sexuels il y a plusieurs années dans des témoignages publiés par le New York Times mercredi et qui ont été immédiatement réfutés par la campagne du milliardaire républicain, celle-ci dénonçant un "assassinat" politique.
par
Laura
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Ces témoignages sur deux incidents distincts surviennent dans un contexte extrêmement tendu quelques jours après la publication d'une vidéo de 2005 où Donald Trump tient des propos dégradants à l'égard des femmes. "Rien de tout celà n'a jamais eu lieu" a réagi le magnat de l'immobilier au sujet des nouveaux témoignages lors d'une interview par téléphone avec une journaliste du New York Times, qu'il a menacé de poursuivre en justice.

Le clan Trump réfute les accusations

La première femme reproche à M. Trump de l'avoir touchée alors qu'elle était assise à côté de lui dans un avion il y a plus de trois décennies, et la seconde affirme que M. Trump l'a embrassée contre son gré en 2005 lorsqu'elle travaillait comme réceptionniste dans la tour Trump Tower appartenant au magnat de l'immobilier.

"Cet article tout entier est de la fiction, et le fait que le New York Times lance ces accusations complètement fausses (...) à propos de la personnalité de M. Trump sur un tel sujet est dangereux", a réagi dans un communiqué un responsable de la campagne Trump, Jason Miller.

"Perte de temps, d'énergie et d'argent"

Le milliardaire républicain est dans une mauvaise passe, après le précédent scandale au sujet de ses propos infâmes à l'égard des femmes. Donald Trump a déploré lors d'un meeting en Floride que la présidentielle constituerait une "grande perte de temps, d'énergie et d'argent" s'il venait à perdre contre Hillary Clinton, soulignant qu'il dépenserait au total quelque 100 millions de dollars de sa fortune personnelle dans la campagne. "Si je ne gagne pas le 8 novembre, je considérerai cela comme la plus grande perte de temps, d'énergie et d'argent", a-t-il lancé mercredi à ses supporters pendant un discours décousu dans la ville d'Ocala.

"Nous ne serions pas capable de baisser vos impôts, ou de sauver votre second amendement ou de nommer des juges à la Cour suprême, et de prendre soin de vos anciens combattants et remettre en état votre armée diminuée", a-t-il poursuivi.