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Les étudiants jobistes toujours plus nombreux

Depuis le changement législatif de 2012, le nombre d'étudiants jobistes n'a cessé d'augmenter. L'année 2015 ne déroge pas à la règle et voit même leur rémunération augmenter, d'après les derniers chiffres de l'Office national de sécurité sociale (ONSS).
par
Gaetan
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Le nombre d'étudiants qui ont travaillé au moins un jour l'an dernier s'est élevé à 478.680, une hausse de 4% par rapport à 2014. Les employeurs ont versé au total 815,5 millions € en rémunérations aux jobistes (+8% par rapport à 2014), selon des chiffres de l'ONSS.

Le nombre de patrons ayant fait appel au travail des étudiants est resté sensiblement identique: 53.946 (+1%).

Loi favorable

L'augmentation du nombre de jours déclarés pour le travail des étudiants est encore plus marquée. Ce nombre dépasse désormais onze millions, soit une hausse de 7% par rapport à l'année 2014.

Depuis l'assouplissement du travail des étudiants en 2012, le nombre de jours déclarés a augmenté de 17%, souligne l'ONSS. Toutefois, l'organisme en profite pour rappeller qu'une journée déclarée à l'Office n'est pas forcément un jour de travail complet.

1.703 € en 23 jours

En 2015, l'étudiant jobiste a travaillé en moyenne 23 jours, auprès d'un à deux employeurs et a gagné 1.703 €. Ce montant est un montant brut sur lequel des cotisations sociales sont dues à raison de 2,71% mais n'est pas soumis à l'impôt si ce sont les seuls revenus de l'étudiant.

Le pourcentage d'étudiants uniquement actifs en été (juillet, août et septembre) est passé de 37% en 2012 à 28% en 2015, tandis que le pourcentage de jobistes ayant travaillé tout au long de l'année a grimpé de 12 à 16%.

 

Stabilité générale

Le nombre d'étudiants jobistes devrait encore augmenter pour 2016, ces chiffres de l'ONSS faisant écho aux constats d'une croissance régulière du marché du travail au cours du 1e trimestre 2016. Pour les grandes tendances de ce premier trimestre, l'emploi salarié montre une croissance modérée, sous l'impulsion des «services commerciaux». Par rapport à l'année dernière, il a augmenté, tant en nombre de postes de travail (+0,8%) qu'en volume de travail exprimé en équivalents-temps plein (+0,9%).