Pour les JO, WWF a comparé les records sportifs des athlètes avec ceux des animaux

A l'occasion Jeux Olympiques de Rio, WWF Suisse s'est livré à un petit jeu amusant. L'association a comparé les performances humaines et animales sur plusieurs disciplines sportives. Usain Bolt et les détenteurs de record du monde n'ont qu'à bien se tenir.

par

ThomasW

Publié le 3 Août 2016 à 16h50Temps de lecture 1 min.

Cette comparaison est surtout l'occasion de faire un petit tour d'horizon des records animaliers.

100 mètres

Détenteur du record du monde, le Jamaïcain Usain Bolt a parcouru le 100 mètres en 9 sec 58 et atteint une vitesse de pointe de 44 km/h. Dans ce domaine, le règne animal bat les Hommes à plate de couture. Parmi les mammifères, le guépard est le champion en la matière puisqu'il atteint plus de 100 km/h en quelques secondes. Des animaux comme le cerf élaphe (67 km/h), le lièvre (65 km/h) et le sanglier (55 km/h) font également mieux qu'Usain Bolt. Dans les airs, le faucon pèlerin pour atteindre plus de 300 km/h.

100 mètres en nage libre

Dans l'eau, c'est le Brésilien César Cielo Filho qui détient le record du 100 mètres en nage libre. Il parcourt la distance en 46 sec 91 avec une vitesse de pointe de 8 km/h. Ce n'est rien comparé à la vitesse de pointe de l'espadon-voilier. Ce poisson de 2,5 mètres peut fendre les eaux à une vitesse de 110/km. Parmi les mammifères, la loutre d'Europe (14 km/h) fait mieux que le nageur brésilien.

Saut en longueur

Depuis 1991, l'athlète américain Mike Powell détient le record du monde du saut en longueur masculin (8,95 m). Dans les montagnes d'Asie centrale, la panthère des neiges est quant à elle capable de bondir sur une longueur de 16 m.

Saut en hauteur

Le Cubain Javier Sotomayor est le détenteur du record du monde de saut en hauteur. En 1993, il a franchi une barre placée à 2,45 m. Dans la savane africaine, lorsqu'elle est poursuivie par des prédateurs, l'impala est capable de faire des sauts de plus de 3 mètres. L'être humain est à nouveau battu.

Haltérophilie

Lorsqu'il s'agit de soulever de lourdes charges, l'haltérophile russe Aleksei Lovchev est le champion toute catégorie. Il est parvenu à soulever 264 kilos. Une broutille pour le gorille qui est capable de soulever une charge de 900 kilos. L'éléphant bat également l'athlète russe. Avec sa trompe, le pachyderme est capable de soulever 300 kilos.

Natation synchronisée

À Rio, lors des épreuves de natation synchronisée en ballet, huit nageuses se déplaceront en rythme dans l'eau. Dans le monde animal, les plus grands bancs de sardines peuvent compter des milliers d'individus capables de synchroniser élégamment leurs mouvements.

Boxe

285 hommes et femmes participeront aux différentes épreuves de boxe lors des JO de Rio. Cette discipline est également la spécialité du bien-nommé crabe boxeur. Cette espèce vivant dans les océans Indien et Pacifique dispose d'une anémone urticante sur chacune de ses pinces en guise de gants de boxe. Avec ce dispositif mortel, il ne laisse aucune chance à ses adversaires qu'il met KO en un seul coup.

Dans une toute autre catégorie, qui n'est pas représentée à Rio, le WWF a classé le paresseux parmi les héros du règne animal. Originaire d'Amérique du Sud, le paresseux parcourt cinq mètres par minute lorsqu'il se dépêche. Il dort vingt heures par jour, ce qui en fait un champion de l'oisiveté. « Ce n'est pas une discipline olympique, mais un joli record ! », conclut la branche suisse de l'organisation.