On n'a jamais passé autant de temps dans les embouteillages qu'actuellement

Il n'y a jamais eu autant de congestion structurelle sur les routes belges que durant ces six derniers mois, ressort-il du dernier baromètre en la matière de Touring Mobilis, dont font écho les journaux de Mediahuis dans leur édition de jeudi.
par
Laura
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Touring Mobilis scrute chaque jour la longueur des embouteillages en Belgique. De janvier à juin compris, le compteur s'est arrêté à 708 heures de ralentissements structurels, c'est-à-dire qui ne sont pas provoqués par le mauvais temps ou par des incidents, soit l'équivalent en temps de presque un mois entier. Il y a un an, ce chiffre était de 607 heures et de 394 en 2012.

L'origine du phénomène se trouve dans l'augmentation du nombre de déplacements, qui cause proportionnellement davantage d'embouteillages. "Et ce alors que notre infrastructure routière est encore presque la même qu'il y a quarante ans", constate Dany Smagghe, porte-parole de Touring.

L'organisation automobile propose dès lors plusieurs solutions: une séparation du trafic de transit et local, une gestion du trafic numérique, notamment via l'utilisation des panneaux informatifs au dessus des routes, le recours à des bandes de circulation "de pointe", qui ne sont ouvertes que lors des heures de pointe, et des récompenses pour les automobilistes qui évitent de se retrouver dans ces embouteillages.