L'hoverboard, la nouvelle tendance mobilité

par
Maite
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« Gyropode », « skateboard électrique », « scooter électrique » ou « Hoverboard », le nom précis n'est pas encore bien clair dans le milieu très technique de la roue intelligente motorisée. Ce nouveau gadget a fait son apparition sur les trottoirs des grandes villes autour du monde et sur les comptes Instagram de célébrités comme Rita Ora, Chris Brown, Justien Bieber et même Rick Ross.

Piétons, skateboarders, cyclistes, amateurs de balades sont les nouveaux adeptes de l'hoverboard. L'appareil est en fait une planche d'appui motorisée (sans guidon), dont la direction et la vitesse sont contrôlées par deux roues qui répondent à la pression exercée par les pieds et l'inclinaison du corps. Tout droit venu de Chine puis des Etats-Unis il y a presque 3 ans, l'engin minimaliste connaît un fort engouement grâce à sa praticité : l'appareil permet un déplacement en intérieur comme en extérieur à une vitesse moyenne de 12km/h, contre 5.5 km/h pour un piéton !

Pratique et facile à manipuler

Malgré les apparences, l'hoverboard ne nécessite en général qu'une dizaine de minutes pour une bonne prise en main. La planche à bascule séduit tous les âges. L'objet est nouveau, facile, drôle et hypersensible; comme un "membre rajouté" la planche obéit aux mouvements du corps. On doit monter dessus comme on monte une marche : il s'agit en fait de la même technologie qui incline votre écran de smartphone dès que vous le basculez à l'horizontale ou à la verticale, utilisée également pour l'aviation.

Bien choisir son modèle

Vendu à partir de 100€, il faut toutefois compter environ 500€ pour obtenir un matériel de qualité fiable... L'hoverboard a connu plusieurs accidents de parcours depuis sa massification, dont le plus grave et récurrent est la combustion spontanée de l'objet. En cause, des batteries low-cost en lithium fabriquées en Chine, très souvent de mauvaise qualité.

Mais l'hoverboard a décidé de plaire : certains diffusent de la musique via la technologie bluetooth. La personnalisation de l'objet est également possible avec l'ajout d'une coque de protection . Enfin l'allumage de LED, qui avertissent de la détection du pied sur la planche, lui donnent un petit côté "Retour vers le futur".

En Belgique

Chez nous, l'IBSR lance une étude sur ces moyens de locomotion. Selon Benoît Godart, porte-parole de l'institut, l'objectif est d'évaluer les risques liés à la sécurité routière.

Belga / V. Lefour

Qui utilise les hoverboards?

«Ce moyen de transport est généralement utilisé pour des courts déplacements. Par ailleurs, il est pratique lorsqu'on le combine avec un autre moyen tel que le train par exemple

Qu'en est-il en matière de sécurité routière?

«Lorsque vous vous trouvez sur un monocycle électrique ou un hoverboard, vous devez suivre les règles inhérentes aux cyclistes. Vous devez donc rouler sur les pistes cyclables, et s'il n'y en a pas, vous mettre sur la chaussée.»

Pourquoi lancer une étude sur le sujet?

«Les usagers sont de plus en plus nombreux. Nous voulons donc évaluer les risques de l'utilisation de ce type de transport. Pour cela, nous cherchons des volontaires qui utilisent des hoverboards.»