EURO 2016 : Premier nul blanc du tournoi pour l'Allemagne et la Pologne

par
Gaetan
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Pour leur deuxième match dans ce groupe C, les champions du monde allemands et les Polonais se sont quittés dos à dos (0-0), hier au Stade de France. Le geste juste n'a jamais ponctué les nombreuses occasions de cette rencontre.

Un air de déjà-vu pour ces deux équipes qui se sont affrontées en éliminatoires, avec une victoire chacune. Les Allemands s'installent tout de suite dans la partie adverse du terrain et sont les premiers à se montrer dangereux, via un mouvement Draxler-Götze qui lance les hostilités. Les champions du monde 2014 ont posé le pied sur le ballon et ne relâchent plus. Mais dès la 20e, les Polonais, qui n'ont fait que fortifier la muraille défensive jusqu'ici, décident de répliquer et monopolisent le cuir. Les hommes d'Adam Pawelka tentent régulièrement de s'appuyer sur leur star Lewandoswki, mais l'attaquant du Bayern Munich est à chaque fois ciselé par deux gardes du corps. Si ce n'est les duels physiques observés sur la pelouse, on devine les confrontations tactiques à distance que se livrent les deux techniciens nationaux. Les rideaux défensifs coulissent et se compactent pour contrer les tentatives de débordements. Des stratégies payantes: la première période se clôture sans tir cadré.

Dès la reprise du deuxième acte, les Polonais mettent la pression sur la surface allemande. Sur un centre millimétré de Grosicki qui ponctue un mouvement finement construit, la tête plongeante de Milik frôle le montant de Neuer qui était totalement aux fraises. Et, réponse du berger à la bergère, Gotze manque de peu l'ouverture du score avec sa demi-volée boxée par Fabianski. Et dix minutes plus tard, profitant d'une reconversion offensive, Özil signe la deuxième frappe cadrée de la Mannschaft -les seules du match-, écartée brillamment par le portier polonais.

Face à la stérilité des échanges, les esprits s'échauffent et les contacts se durcissent. Aucune équipe ne trouvera le moyen d'inquiéter son adversaire et de faire sauter le verrou. Signe d'une connaissance accrue de son opposant, les deux équipes se sont neutralisées à la perfection et se sont montrées trop brouillonnes dans le geste final pour trouver la faille. L'Allemagne et la Pologne signent le premier nul blanc de la compétition.