Cannes : une nouvelle Palme d'or pour Ken Loach

par
Nicolas
Temps de lecture 1 min.

La Palme d'or du Festival de Cannes a été attribuée dimanche au cinéaste britannique Ken Koach pour «Moi, Daniel Blake», film qui suit sur le parcours kafkaïen d'un chômeur contraint de demander l'aide sociale.

Six fois primé à Cannes, où il avait reçu la Palme d'or en 2006 pour «Le Vent se lève», Ken Loach, 79 ans, raconte dans ce film l'histoire d'un menuisier qui se bat pour obtenir l'aide sociale.

Voici les principaux lauréats du 69e Festival de Cannes:

- Palme d'or: «Moi, Daniel Blake» du Britannique Ken Loach

- Grand Prix: «Juste la fin du monde» du Canadien Xavier Dolan

AFP / A. Pizzoli

- Prix de la mise en scène ex-aequo: le Roumain Cristian Mungiu pour «Bacalaureat» et le Français Olivier Assayas pour "Personal Shopper"

AFP / A. Pizzoli

- Prix du scénario: l'Iranien Asghar Farhadi pour "Le Client"

AFP / A. Pizzoli

- Prix du jury: «American Honey» de la Britannique Andrea Arnold

AFP / A. Pizzoli

- Prix d'interprétation féminine: Jaclyn Jose dans «Ma'Rosa» du Philippin Brillante Mendoza

AFP / A. Pizzoli

- Prix d'interprétation masculine: Shahab Hosseini dans «Le Client» de l'Iranien Asghar Farhadi

AFP / A. Pizzoli

- Camera d'or: «Divines» de la Française Houda Benyamina

- Palme d'or du court métrage: «Timecode» de l'Espagnol Juanjo Gimenez.

La Nouvelle Vague honorée

Le comédien Jean-Pierre Léaud a reçu dimanche une Palme d'Or d'honneur au Festival de Cannes, le public réservant une ovation debout à celui qui était venu à Cannes pour la première fois à l'âge de 14 ans.

«Je suis né à Cannes en 1959» lors de la présentation des 400 Coups, de François Truffaut, s'est remémoré l'acteur de 72 ans, avec émotion. «À la fin de la projection, j'étais porté en triomphe sous un tonnerre d'applaudissements». «Je ressens aujourd'hui la même joie profonde qu'il y a 58 ans, lorsque François m'a dit en me remettant le scénario des 400 coups, tiens Jean-Pierre, tu as le rôle principal», a-t-il ajouté.

AFP / A. Pizzoli

«Je n'ai jamais voulu construire une carrière mais j'ai choisi de tourner avec des réalisateurs que j'aime et admire», a-t-il poursuivi. «Une phrase de Jean Cocteau m'a traversé l'esprit : 'le cinéma est le seul art qui capture la mort au travail'».

Léaud, incarnation de la Nouvelle Vague, était présent cette année à Cannes pour son rôle du Roi Soleil agonisant dans «La Mort de Louis XIV».

Il a incarné le personnage d'Antoine Doinel dans plusieurs films de Truffaut, jusqu'à L'Amour en fuite (1979) et a tourné avec Jean-Luc Godard, Jean Eustache ou Bernardo Bertolucci.