Les gros fumeurs courent un risque accru d'incapacités physiques à partir de 40 ans Les gros fumeurs courent un risque accru d'incapacités physiques à partir de 40 ans

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Belga
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Les gros fumeurs, qui consomment 20 cigarettes ou plus par jour, courent à partir de leurs 40 ans un risque accru de développer des incapacités physiques, ressort-il d'une étude récente de l'Institut scientifique de Santé publique (ISP), réalisée auprès de 10.000 personnes âgées de 40 à 60 ans. Concrètement, l'ISP a évalué la capacité à réaliser six activités de la vie quotidienne, en l'occurrence: entrer dans son lit et en sortir, s'assoir sur une chaise et se relever, s'habiller et se déshabiller, se laver les mains et le visage, se nourrir et enfin, aller aux toilettes.

Il est apparu que les gros fumeurs présentent 55% d'incapacités en plus que les non-fumeurs de la même tranche d'âge pour réaliser de telles activités. Les grosses fumeuses de 40 à 60 ans ont, quant à elles, 36% d'incapacités de plus que les non-fumeuses.

Les chercheurs de l'ISP ont également étudié le fardeau de six maladies chroniques différentes, telles que les maladies cardiovasculaires, l'asthme, le diabète, ou encore l'ostéoporose, le cancer et la dépression, et leurs conséquences sur les capacités fonctionnelles des individus. "Pour chaque catégorie de population étudiée - petits et gros fumeurs, ex-fumeurs, non-fumeurs, hommes, femmes-, ils sont parvenus à quantifier la contribution négative de chacune de ces maladies chroniques à la dégradation globale de leur état de santé", détaille un communiqué de l'ISP publié vendredi.

"En 2014, une étude de l'ISP entre fumeurs, non-fumeurs et ex-fumeurs, avait déjà montré que les fumeurs vivent en moyenne près de huit ans de moins que les non-fumeurs", rappelle Maggie De Block, la ministre de la Santé publique. Cette dernière estime dès lors essentielle la lutte contre le tabac et le tabagisme. "Nous travaillons pour atteindre un objectif concret à l'avenir:  faire baisser le pourcentage de fumeurs adultes quotidiens sous la barre de 17% dès 2018. (...) Pour y parvenir, nous décourageons les fumeurs, entre autres en augmentant le prix du tabac." Les gros fumeurs, qui consomment 20 cigarettes ou plus par jour, courent à partir de leurs 40 ans un risque accru de développer des incapacités physiques, ressort-il d'une étude récente de l'Institut scientifique de Santé publique (ISP), réalisée auprès de 10.000 personnes âgées de 40 à 60 ans. Concrètement, l'ISP a évalué la capacité à réaliser six activités de la vie quotidienne, en l'occurrence: entrer dans son lit et en sortir, s'assoir sur une chaise et se relever, s'habiller et se déshabiller, se laver les mains et le visage, se nourrir et enfin, aller aux toilettes.

Il est apparu que les gros fumeurs présentent 55% d'incapacités en plus que les non-fumeurs de la même tranche d'âge pour réaliser de telles activités. Les grosses fumeuses de 40 à 60 ans ont, quant à elles, 36% d'incapacités de plus que les non-fumeuses.

Les chercheurs de l'ISP ont également étudié le fardeau de six maladies chroniques différentes, telles que les maladies cardiovasculaires, l'asthme, le diabète, ou encore l'ostéoporose, le cancer et la dépression, et leurs conséquences sur les capacités fonctionnelles des individus. "Pour chaque catégorie de population étudiée - petits et gros fumeurs, ex-fumeurs, non-fumeurs, hommes, femmes-, ils sont parvenus à quantifier la contribution négative de chacune de ces maladies chroniques à la dégradation globale de leur état de santé", détaille un communiqué de l'ISP publié vendredi.

"En 2014, une étude de l'ISP entre fumeurs, non-fumeurs et ex-fumeurs, avait déjà montré que les fumeurs vivent en moyenne près de huit ans de moins que les non-fumeurs", rappelle Maggie De Block, la ministre de la Santé publique. Cette dernière estime dès lors essentielle la lutte contre le tabac et le tabagisme. "Nous travaillons pour atteindre un objectif concret à l'avenir:  faire baisser le pourcentage de fumeurs adultes quotidiens sous la barre de 17% dès 2018. (...) Pour y parvenir, nous décourageons les fumeurs, entre autres en augmentant le prix du tabac."

Source: Belga