1er mai: Annonce d'une manifestation nationale et d'une grève générale

par
Maite
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La manifestation nationale en front commun syndical, annoncée pour le mardi 24 mai donnera le coup d'envoi «d'un immense plan d'actions contre ce gouvernement de menteurs et de larbins», avec notamment une journée de grève nationale en juin, a affirmé Thierry Bodson (photo), le secrétaire général de la FGTB wallonne, hier, à l'occasion des festivités du 1er mai organisées par le syndicat socialiste à Namur.

«Les travailleurs ne baisseront pas les bras. Toutes les attaques menées ces derniers mois contre l'index, les pensions, les allocataires sociaux, les jeunes, les malades ou encore les services publics qui représentent tout le contraire de ce que le gouvernement défend, ce qui lui est parfaitement intolérable; tous ces 'pas de trop' sont en train de créer une véritable mobilisation», a souligné le responsable de la FGTB wallonne.

«Nous avons une analyse critique de la situation mais aussi des propositions claires qui permettraient de sortir des mesures d'austérité», a par ailleurs rappelé le patron de la FGTB wallonne. Le syndicat socialiste plaide ainsi pour une «vraie réforme fiscale» qui conduirait à imposer les revenus autres que ceux du travail au même niveau que les revenus issus du travail.

La FGTB appelle également à un réétalement du remboursement de la dette de la Belgique.

Le président du sp.a (opposition) John Crombez et celui de la FGTB Rudy De Leeuw ont, quant à eux, émis samedi soir, de vives critiques à l'encontre du gouvernement fédéral.

Les libéraux maintiennent le cap

Les libéraux ont maintenu hier le cap des réformes engagées par le gouvernement fédéral, en particulier celles annoncées dans le droit du travail qui ont provoqué le courroux syndical. «Notre droit du travail sera modernisé, adapté au 21e siècle», a lancé le président du MR, Olivier Chastel à Jodoigne. À l'occasion de son contrôle budgétaire, le gouvernement a annoncé diverses mesures dont l'annualisation du temps de travail, l'assouplissement du régime des heures supplémentaires ou la possibilité d'un don de jours de congé. «Ces mesures bénéficieront directement au travailleur», a assuré M. Chastel en mettant en avant la nécessité dans la société contemporaine de permettre aux travailleurs de travailler plus à certains moments et moins à d'autres, sans toucher à la moyenne de 38 heures par semaine.