Démission Jacqueline Galant. Les dossiers qui ont eu raison de la ministre de la mobilité

par
Camille
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La ministre de la Mobilité et des Transports Jacqueline Galant (MR) a présenté sa démission, ce vendredi matin. C'est un rapport de la Commission européenne, révélé par les partis Ecolo et Groen cette semaine, qui a fait tomber la ministre. Selon ce document de 2015 qu'elle nie avoir reçu, la DGTA-Sûreté se trouvait dans l'incapacité d'effectuer le nombre requis d'inspections dans les aéroports par manque de ressources. Jacqueline Galant aurait également obtenu en décembre 2014 une demande formelle du président du SPF Mobilité Laurent Ledoux en vue de renforcer la sécurité dans les aéroports. En rupture avec la ministre, celui-ci a présenté sa démission jeudi.

Le précédent Clifford chance

Jacqueline galant avait déjà été sous le feu de la critique en novembre 2015. On avait alors appris que la ministre avait confié un contrat de consultance au cabinet d'avocat Clifford Chance sans avoir respecté les règles concernant les marchés publics. Vivement critiquée par l'opposition, elle avait alors été soutenue par le Premier ministre. Charles Michel avait alors jugée sa ministre "imprudente". il assurait néanmoins qu'elle avait "agi de bonne foi". Cette première crise avait mis à jour le clivage avec le président du SPF Mobilité, Laurent Ledoux. Alors que la ministre affirmait avoir suivi les conseils de son administration, celui-ci répliquait qu'elle était à la manoeuvre "de A à Z".

Le RER

La gestion du dossier du réseau express régional (RER) bruxellois par la ministre avait également fait débat. Ces lignes de chemin de fer pourraient ne jamais être opérationnelles, avait indiqué Jacqueline Galant dans la presse fin janvier. elle avait dû changer d'avis une semaine plus tard, assurant le cabinet Michel que le développement du RER serait bien assuré.