Les droits fondamentaux de la communauté LGBT mis en péril, selon la FRA

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Belga
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Dans certains pays de l'Union européenne, l'homosexualité est toujours considérée comme une maladie et la transsexualité comme un trouble mental, selon un rapport de l'Agence des droits fondamentaux de l'Union européenne (FRA) publié ce mercredi. Dans le cadre de ce rapport, plus de mille acteurs de la société civile ont été interpellés dans 19 Etats membres (sans la Belgique), dont des médecins, des agents publics, des enseignants et des policiers. L'agence estime que ces groupes professionnels sont les mieux placés pour analyser l'effectivité des droits fondamentaux sur le terrain.

Le rapport met en exergue quatre conclusions. Les professionnels interrogés peuvent entretenir une vision hostile et préjugée de la communauté LGBT (parfois appelée LGBTI). Tous les groupes professionnels ont des lacunes sur les besoins des personnes concernées. Le manque d'informations dans les écoles mène à des cas de harcèlement. Enfin, les crimes de haine perpétrés à l'encontre de ces citoyens sont rarement signalés ou enregistrés.

"Les dernières conclusions de la FRA (...) mettent en avant la nécessité pour l'UE (...) de donner les moyens aux agents publics d'accomplir leur devoir (...) pour contribuer à mettre un terme aux souffrances dont sont victimes de nombreuses personnes LGBT", a réagi le directeur de la FRA, Michael O'Flaherty. En Belgique, sur son compte Twitter, le conseiller communal Ecolo Michael François s'est dit "assez effrayé" par ces conclusions. L'agence rappelle qu'un aperçu des droits en vigueur pour la communauté LGBT en Europe est disponible dans son rapport de mars 2015.

Source: Belga