DéFI tient à marquer de son empreinte libérale sociale le futur de la sécurité sociale

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Belga
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Quelque 250 à 300 militants du parti Démocrate fédéraliste indépendant, dont ses principaux ténors, ont poursuivi dimanche, à Mons, leur chantier de réflexion interne en vue d'une remise au goût du jour de la doctrine de DéFI, en se penchant longuement sur les thèmes de la sécurité sociale, des pensions et de la santé, du logement et de la cohésion sociale.

Il s'agit du deuxième d'une série de quatre à cinq congrès doctrinaux thématiques organisés tout au long de l'année pour alimenter la réflexion sur le programme. En décembre, un dernier congrès de synthèse de l'ensemble permettra à la formation amarante d'adjoindre à son changement de nom intervenu en novembre dernier, une évolution, plus fondamentale, de son programme axée sur les défis de la société du 21ème siècle. Chargé de synthétiser les travaux du jour, le ministre bruxellois de l'Emploi et de l'Economie, Didier Gosuin, a notamment mis en exergue ce qui distingue selon lui sa formation, des partis libéraux du gouvernement fédéral: les préoccupations sociales, telles que celles déclinées à travers les thèmes du jour, au-delà de la défense des libertés sans contraintes.

Dans ce contexte, M. Gosuin a notamment souligné que la volonté affichée par la N-VA de "dépiauter la sécurité sociale" n'était nullement anodine, car par la même occasion, cette formation vise à "affaiblir le seul véritable socle fédérateur dans l'Etat".

Par rapport au (re)positionnement de son parti, Didier Gosuin a notamment fait référence au philosophe américain John Rawls, et à ses théories visant à articuler liberté individuelle et solidarité sociale, soulignant que les inégalités sociales et économiques ne peuvent exister que si elles sont liées à des fonctions et à des positions ouvertes à tous, dans le respect strict l'égalité des chances.

Source: Belga