Le glyphosate, une substance chimique qui inquiète

par
Camille
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Les experts des 28 États membres de l'UE se penchent aujourd'hui et demain sur la question du glyphosate. Son autorisation de commercialisation expirera fin juin, et pourrait être renouvelée d'ici demain. Mais cette substance, qu'on retrouve notamment dans l'herbicide Roundup, (interdit en France, mais toujours disponible en Belgique), est soupçonnée d'être cancérogène et d'endommager le système nerveux. La Belgique a fait savoir par les voix de ses ministres de la Santé Maggie de Block (Open-VLD) et de l'Agriculture Willy Borsus (MR), qu'elle soutient la proposition de la Commission européenne de renouveler l'autorisation d'utilisation jusqu'en 2031.

Plusieurs eurodéputés ont fait savoir leur opposition à cette possibilité. «Le glyphosate est classé ‘probablement cancérogène' par l'Organisation mondiale de la Santé et induit des perturbations endocriniennes nocives pour la santé», rappelle l'écologiste française Michèle Rivasi. «La Commission préfère se baser sur des avis scientifiquement douteux et pris de manière opaque», déplore-t-elle. Un point de vue partagé par diverses sensibilités politique, puisque le socialiste Gilles Pargneux, et la libérale Frédérique Ries (MR) se sont associés à son appel pour bannir le glyphosate du sol européen.