Un nouveau point de contact pour signaler les tromperies, fraudes et escroqueries

par
Jerome
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L'Inspection du SPF Économie enregistre chaque année quelque 16.000 arnaques en tous genres. Un nouveau site internet doit rendre le signalement de ces tromperies plus simple.

Le ministre de l'Économie et des Consommateurs, Kris Peeters (CD&V), et le SPF Économie ont annoncé le lancement d'un nouveau point de contact pour les victimes de fraudes, tromperies, arnaques et escroqueries. En cas de violation de leurs droits, les consommateurs et entreprises peuvent désormais signaler un problème via pointdecontact.belgique.be.

«Beaucoup de consommateurs et d'entreprises ne savent pas où signaler les fraudes rencontrées et quelles démarches entreprendre pour faire valoir leurs droits. Trouver la bonne voie peut prendre du temps et parfois, le découragement est tel qu'on ne porte pas plainte. L'administration ignore donc l'ampleur du problème, le consommateur n'est pas entendu et on ne peut donc empêcher que de nouvelles fraudes se produisent et fassent de nouvelles victimes», a expliqué Kris Peeters à l'occasion de la présentation du dispositif.

Le site est une plateforme en ligne où les consommateurs et les entreprises, sur la base de questions concrètes, reçoivent immédiatement une réponse à leur question reprenant un avis et/ou un renvoi à l'instance compétente pouvant les aider. S'il s'agit d'un nouveau phénomène, le signalement est alors transmis à l'instance compétente qui se charge d'y répondre.

Comeos, la fédération du Commerce, se félicite de cette nouveauté. Le secteur y est particulièrement sensible, puisque les consommateurs reçoivent souvent de fausses offres qui servent à leurs expéditeurs à collecter des données personnelles pour les revendre ensuite. Les grandes marques font également face à de faux bons de réduction, qui déçoivent le consommateur.

«Cela ternit l'image du commerçant, et coûte énormément d'argent à la chaîne de magasins de traiter toutes ces plaintes des consommateurs», souligne Dominique Michel, CEO de Comeos. «Il était grand temps qu'un point de contact soit mis en place pour s'attaquer à de telles pratiques», conclut-il.