France et Belgique «côte à côte» pour lutter contre le terrorisme

par
Nicolas
Temps de lecture 2 min.

«Nous sommes côte à côte et déterminés à faire face pour élever le niveau de sécurité, lutter contre le fanatisme et le terrorisme», a déclaré le Premier ministre belge, Charles Michel à l'issue de sa rencontre avec son homologue français Manuel Valls, invité lundi à Val Duchesse.

Cette réunion avait pour but de tirer le bilan la coopération anti-terroriste entre Paris et Bruxelles depuis les attentats de Paris en novembre dernier.

Les Premiers ministres belge et français sont déterminés à renforcer leur coopération policière et judiciaire pour lutter contre le terrorisme, ont-ils insisté au sortir de la réunion à laquelle participaient aussi leurs ministres de l'Intérieur et de la Justice, respectivement Jan Jambon et Koen Geens du côté belge ainsi que Bernard Cazeneuve et Jean-Jacques Urvoas du côté français.

Les dirigeants ont entre autres réalisé une évaluation du niveau de la menace pour «confronter nos diagnostiques et être lucides face aux nouvelles formes de danger en Europe», a expliqué M. Michel.

«Il faut renforcer nos coopérations dans tous les domaines policiers et judiciaires pour mieux détecter les individus qui présentent une menace», a pour sa part observé M. Valls, alors que Belgique et France font face «à la même menace». Il a notamment évoqué l'affectation d'un magistrat de liaison à l'ambassade française à Bruxelles.

La réunion faisait le point sur la collaboration franco-belge en matière de lutte contre le terrorisme, après les attentats du 13 novembre à Paris contre le Stade de France, la salle de concert 'Le Bataclan' et des terrasses de café. Les tueries, revendiquées par le groupe Etat islamique, ont fait 130 morts et des centaines de blessés. Quatre des neufs assaillants étaient d'origine belge, avec un solide ancrage dans la commune bruxelloise de Molenbeek.