Un ovni s'écrasera sur la Terre le 13 novembre prochain

par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Non les petits hommes verts ne prévoient pas de débarquer le mois prochain, mais un ovni entrera bien dans l'atmosphère le 13 novembre vers 7h20. Appelé WT1190F, l'objet, déjà été observé deux fois en 2013 par la même équipe d'enquête selon l'Agence spatiale européenne (ESA), a refait son apparition il y a trois semaines.

En orbite autour de la Terre, l'objet non identifié mais probablement de nature humaine, devrait normalement se consumer en pénétrant dans l'atmosphère selon les dires des observateurs qui ont pu obtenir des informations assez intéressantes pour déterminer sa trajectoire. Les débris devraient alors tomber dans l'océan, à une centaine de kilomètres de la côté sud du Sri Lanka. "Sa masse ne sera pas suffisante pour représenter une menace pour la zone", peut-on lire sur le site de l'ESA. Sa chute devrait par ailleurs engendrer un point très lumineux de quelques secondes dans le ciel et un beau spectacle selon l'agence.

#WT1190F reentry is low risk https://t.co/LCQxbnoNUH We'll use observations to improve reentry prediction tools pic.twitter.com/tvnPXe5BBJ

— ESA Operations (@esaoperations) 23 Octobre 2015

Objet non identifié

Malgré toutes ces informations sur sa trajectoire, les scientifiques ne savent pas pour autant à quoi ressemble WY1190F. Probablement composé à 10% d'eau il serait très peu probable qu'il s'agisse d'une roche spatiale naturelle mais plutôt d'un objet fabriqué par l'être humain comme un étage supérieur d'une fusée de "au plus, quelques mètres de diamètre". "Une pièce perdue de l'histoire spatiale qui revient nous hanter" comme l'explique l'astrophysicien du Centre d'Astrophysique Harvard-Smithsonian de Cambridge, Jonathan McDowell.

Selon les auteurs de l'article, il se pourrait même que l'objet ne soit pas si récent. "Il est également possible que les débris remontent à plusieurs décennies, peut-être même à l'ère Apollo", expliquent-ils. "Une pièce perdue de l'histoire spatiale qui revient nous hanter" selon l'astrophysicien du Centre d'Astrophysique Harvard-Smithsonian de Cambridge, Jonathan McDowell.

Une occasion unique

En attendant le 13 novembre prochain, et la découverte de l'identité de l'objet, des campagnes d'observation vont être organisées par les scientifiques afin de recueillir le maximum d'informations. Une manière de comprendre comment ce genre de débris ou  de satellites peuvent entrer dans l'atmosphère mais également de se préparer à réagir à "tous les événements futurs impliquant des astéroïdes".