Selena Gomez redevient la fille de Dracula dans 'Hotel Transylvania 2 "

par
Laura
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Selena Gomez a eu un été mouvementé, entre la préparation de son nouvel album, le doublage de Mavis dans le nouvel opus d'Hôtel Transylvania, et la fin de sa relation avec un certain chanteur célèbre… Mais quoi qu'elle fasse, et même si sa maman s'inquiète parfois, la jeune star de 23 ans poursuit sa carrière avec ambition, énergie et humour. Et où qu'elle soit, elle trouve toujours le temps de s'adresser à ses fans à sa façon…

Dans Hôtel Transylvania 2, vous prêtez de nouveau votre voix à Mavis, la fille de Dracula. En quoi vous sentez-vous proche du personnage ?

Selena Gomez: "J'étais très emballée par ce second volet, parce que croyez-le ou non, mais il y a pas mal de Mavis en moi. Elle a envie d'explorer le monde, de sortir de sa zone de confort, et en ça, on se ressemble beaucoup. Et puis, comme son père, mes parents étaient assez protecteurs : à mes débuts chez Disney, je n'avais pas le droit d'aller aux soirées, je devais rentrer direct à la maison après le boulot. C'était les seules personnes qui me disaient ‘non' quand le reste du monde me disait ‘oui'."

Le film évoque la difficulté qu'ont les parents à voir leurs enfants grandir. Vous êtes très proche de votre mère, pensez-vous que ça a été dur pour elle de voir sa petite fille devenir une superstar ?

"Je pense qu'elle est encore en train de s'y faire. Parfois elle s'inquiète, elle me dit : ‘Es-tu sûre de vouloir faire ceci ou cela ?' et je lui réponds : ‘Maman, j'ai 23 ans !' (rires). Mais je lui en suis reconnaissante, car c'est grâce à elle si je ne deviens pas folle ! C'est vrai que quand on devient parent, on veut que nos enfants aient la meilleure vie possible, mais notre réalité est parfois différente de la leur. Je pense que ce film est un bon film à voir en famille, ça peut aider à lancer certaines discussions."

De ‘Spring Breakers', comédie trash interdite aux moins 16 ans, à ‘Hôtel Transylvania' film d'animation pour enfants, vous faites le grand écart !

"C'est vrai, d'ailleurs l'an dernier au festival de Toronto, sur la même journée j'ai présenté ‘Hôtel Transylvania' le matin, et ‘Spring Breakers' le soir ! C'est pour ça que j'adore mon travail : je suis mes envies, et j'y vais à fond !"

Quel est votre monstre préféré dans le film ?

"L'homme invisible ! Aujourd'hui avec les réseaux sociaux, quand je vais quelque part, l'info circule dans la seconde, et c'est le genre de moments où j'aimerais bien être invisible comme lui. Mais bon, ça fait partie du travail."

En parlant de réseaux sociaux, combien de temps y consacrez-vous par jour ?

"Je dirais entre une et trois heures."

Voyez-vous ça comme une partie de votre travail ?

"Sans doute, oui, mais c'est de ma génération aussi, donc c'est plus facile. Et puis j'adore ça, pouvoir partager les choses que j'aime directement avec mes fans."

Est-ce difficile de trouver l'équilibre entre donner une part de soi à ses fans tout en protégeant son intimité des médias ?

"Bien sûr, c'est compliqué. C'est pour cela que, sans vouloir vous vexer, je préfère m'adresser à mes fans directement, via mes chansons ou les réseaux sociaux, plutôt que par les médias. Par exemple, quand j'ai sorti la chanson ‘The heart wants what it wants', c'était ma façon à moi de m'exprimer sur un sujet dont tout le monde parlait (sa rupture avec Justin Bieber, ndlr.). Ce n'était pas pour le dénigrer, c'était juste pour dire : ‘Je m'en fiche du qu'en dira-t-on, voici ce que je ressens, et voici comment je vais le dire.' Et puis je l'ai laissé là, je n'ai pas chanté le morceau en concert, je n'en ai plus parlé. C'était ma façon de m'en défaire."

Vous communiquez beaucoup avec vos fans. Que leur diriez-vous s'ils devaient eux aussi traverser un chagrin d'amour ?

"Je leur dirais : ‘Imagine un monde où les ‘likes' n'existent pas'! Avec internet, ce genre de choses prend une grande importance, comme quand quelqu'un qui nous plaît ‘like' la photo d'une autre... Résultat, des ados de 14 ans se retrouvent avec le taux de stress d'une personne de 35 ! Ça m'affecte aussi, mais il ne faut pas oublier qu'il y a des choses beaucoup plus importantes dans la vie que d'être derrière un écran."

Une fois qu'on a eu le cœur brisé, est-ce facile de retrouver l'amour ?

"Je n'en sais rien, je n'ai que 23 ans (rires) ! C'est difficile pour moi de faire confiance aux gens, pas seulement en amour, mais en amitié aussi : je me dis direct qu'ils ont une arrière-pensée. C'est difficile, mais je dois suivre mon instinct."

En quelques lignes

Si le premier Hôtel Transylvania nous avait montré que Dracula est un papa poule, le second nous fait découvrir qu'il est aussi un papy gâteau ! Car ce nouvel opus voit l'arrivée du bébé Dennis, né du mariage de sa fille chérie Mavis avec Johnny l'humain. Après avoir vu à contrecœur sa fille grandir, le comte aux dents pointues est ravi de replonger en enfance en dorlotant son petit-fils. Oui mais voilà, un hôtel rempli de monstres n'est pas forcément l'endroit idéal pour élever un enfant. Et lorsque Mavis annonce à son père qu'elle pense déménager chez les humains, Drac', paniqué, va mettre au point un plan diabolique pour l'en empêcher... Et bien sûr, ses amis Frankenstein, Wayne le loup-garou et Murray la momie sont de la partie ! Surfant sur le succès du premier, ce second volet en Transylvanie est tout aussi bien rodé. Des gags visuels pour les enfants aux incursions de second degré pour les adultes, les blagues fusent à un rythme effréné. Enrobez le tout dans un message bienveillant sur l'acceptation des différences, saupoudrez d'un peu de musique pop, et vous obtenez un film d'animation familial coloré et pétillant, comme les Américains savent si bien faire.

Note : 3/5