La PETA vivement critiquée pour avoir comparé les animaux à des handicapés mentaux

par
ThomasW
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"Un handicapé mental a des droits, même s'il n'est pas mignon ou si personne ne l'aime": PETA s'attire les foudres des internautes pour cette comparaison choquante "très maladroite et contraire à notre message", se défend l'association de défense des droits des animaux.

Répondant dans sa Foire aux questions (FAQ) à l'interrogation "Qu'entendez-vous par 'droits des animaux' ?, a dévoilé mardi le Huffington Post, PETA France écrit: "Chaque animal devrait avoir des droits indépendamment de l'intérêt que cet animal peut présenter pour les humains, qu'il soit mignon ou pas, que son espèce soit menacée de disparition ou pas, qu'un humain y soit attaché ou pas (de la même façon, un handicapé mental a des droits, même s'il n'est pas mignon ou si personne ne l'aime)..."

Une formulation en cours de modification

"Nous sommes en train de modifier cette formulation, présente sur notre site depuis longtemps et que personne n'avait relevé jusqu'ici, afin que notre position à ce sujet soit plus claire et compréhensible", a dit à l'AFP la porte-parole de PETA France. "C'est très maladroit, un message totalement contraire à notre philosophie", poursuit Isabelle Goetz. "Ce n'est évidemment pas du tout le message de PETA qui se bat contre toutes les discriminations". "Nous sommes désolés si des personnes ont été offensées, ce n'était nullement notre intention", a-t-elle dit.

Critiques des internautes

Le blog "Wheelcome" d'une jeune Parisienne en fauteuil roulant a notamment interpellé l'association sur Twitter en demandant à PETA si elle n'avait pas "pété un plomb". Le tweet a suscité des échos très défavorables sur les réseaux sociaux. "Il n'y a pas si longtemps, beaucoup d'humains étaient traités comme des 'objets' et on enfermait les personnes handicapées dans des institutions parce qu'elles étaient considérées sans valeur pour la société et 'embarrassantes' pour leurs familles", déclare encore PETA dans un communiqué.

"Aucune discrimination ne doit être tolérée à l'encontre d'une personne, que ce soit sur des critères d'apparence ou d'aptitude physique, son genre ou son âge", ajoute l'association.