Découvrez la Grande Barrière de Corail sur le dos d'une tortue

par
Laura
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Imaginez découvrir la Grande Barrière de Corail australienne, l'un des plus beaux endroits du monde, à travers les yeux de ses habitants. Une chose désormais possible grâce à l'initiative de WWF qui a équipé une tortue d'une caméra. Affublée d'une GoPro, cette dernière entraîne le spectateur dans les fonds marins à la découverte de son univers au large des côtes du Queensland.

La Grande Barrière en danger

Malgré le résultat spectaculaire, la vidéo a été réalisée dans un tout autre objectif: comprendre comment la pollution affecte les tortues qui peuplent le récif. Comme le décrit le texte accompagnant la vidéo, 6000 espèces vivraient dans la Grande Barrière de Corail. Pourtant, selon l'International Business Times, celle-ci se trouve actuellement sous la menace de l'acidification des océans et le blanchiment des coraux, provoqués par les émissions de CO2.

Comme le rappelle Le Monde, la Grande barrière de Corail a perdu plus de la moitié de ses coraux en trente ans notamment par la développement du port de Glastone, qui a pour objectif de devenir l'un des plus grands du monde. Un problème inquiétant qui avait poussé les membres du Comité du patrimoine mondial de l'Unesco à mettre la pression pour que l'Australie arrête les dégâts.

Des mesures pour la sauver

Une alerte qui a été comprise puisque le 1er juillet le comité a estimé, lors d'une réunion en Allemagne, que l'Australie avait bien pris conscience du problème évitant ainsi que la Grande Barrière ne soit placée sur la liste du patrimoine en péril.

En mars dernier, l'Australie présentait en effet un plan à long terme dans lequel elle promettait de réduire de 80% la pollution de l'eau provenant des terres agricoles, d'ici à dix ans. Des mesures qui s'ajoutent à celle d'interdire le déversement des déchets de dragage dans les eaux comme le rappelle Le Monde. Mais l'Australie devra trouver des financements afin de pouvoir mettre en place les différents projets évoqués. Greenpeace lui demande par ailleurs d'abandonner le projet d'extension de son port ainsi que celui de développement des mines de charbon.