Un nouvel acteur sur le marché de l'immobilier en ligne
Trois Belges lancent un nouveau site d'annonces immobilières en ligne. Avec l'objectif de détrôner un Immoweb bien installé sur le marché. Explications avec Benjamin Wayenberg.
Shelterr arrive sur un marché déjà bien encombré. Quelles nouveautés propose-t-il ?
« Des sites d'annonces en ligne existent déjà. Mais nous avons constaté qu'il y a de grosses lacunes. Et nous comptons y remédier ! Notre idée est d'abord de proposer des offres pas uniquement en Belgique, mais également en Europe et dans le monde. C'est bien simple : où que l'on soit, on doit pouvoir chercher un bien dans la ville où l'on part vivre. »
Cela suffira-t-il à déboulonner les acteurs du marché installés ?
« Nous avons l'avantage d'être gratuit pour les personnes qui souhaitent déposer une annonce, là où d'autres site demandent 40 à 80 €. Et notre site définitif, qui sera lancé fin avril, sera plus attractif que ceux de nos concurrents. D'abord, par sa conception. Il se veut facile d'utilisation et clair. Il proposera également des fonctions supplémentaires. Par exemple, la possibilité de retoucher simplement les photos du bien proposé, un peu comme le fait Instagram avec vos photos. Tout le monde n'est pas photographe ! Il est pourtant important que les photos mettent en valeur le bien proposé. »
Gratuit, comment Sheltter sera-t-il rentable ?
« Nous allons dégager des revenus grâce à la publicité et à des partenariats avec des agences immobilières. La publicité sera personnalisée et géolocalisée, comme cela se fait déjà avec Twitter et Facebook. Elle devrait représenter la majorité de nos revenus. Nous allons également conclure des partenariats avec des agences, pour offrir une meilleure visibilité à leurs annonces. Environ 10% des agences belges sont déjà enregistrées chez nous, et 10% attendent le lancement du site définitif pour le faire. »
Qu'en est-il de l'international ?
« Nous avons de la demande en France, au Luxembourg, en Pologne, en Israël… Nous ouvrirons prochainement des bureaux en France et au Luxembourg, car avec la Belgique, cela représente notre cible principale. Ensuite, nous espérons aller plus loin. »