Les Belges champions de la sieste lors des longs trajets en voiture

par
Laura
Temps de lecture 2 min.

Plus de huit Belges sur dix disent s'arrêter pour faire une sieste au cours des longs trajets en voiture, ce qui fait d'eux les champions européens de cette pratique bénéfique pour enrayer les risques de somnolence, ressort-il du baromètre européen de la conduite responsable initié par la fondation française VINCI Autoroutes. Un conducteur belge sur quatre déclare toutefois prendre la route en étant au-dessus de la limite d'alcool autorisée, se fixant un plafond personnel de 2,7 verres en moyenne avant de prendre le volant.

Comportements dangereux

Par ailleurs, l'envoi et la lecture de SMS ou d'e-mails en conduisant est une habitude assez répandue en Belgique puisque 37% des conducteurs le font alors que, paradoxalement, 32% des conducteurs jugent l'envoi de messages sur la route comme étant l'un des trois comportements les plus risqués au volant (avec la consommation d'alcool et la prise de stupéfiants).

En ce qui concerne les comportements dangereux, 94% des conducteurs belges admettent qu'il leur arrive de dépasser de quelques kilomètres/heure la limitation de vitesse tandis que près de six automobilistes sur dix reconnaissent circuler sur la voie du milieu de l'autoroute alors que la voie de droite est libre. En outre, 18% conduisent sans boucler leur ceinture.

Les attitudes inciviques

Les attitudes inciviques sont par ailleurs monnaie courante puisque 53% des conducteurs disent injurier parfois les autres conducteurs, 25% collent délibérément les automobilistes qui les énervent et près d'un Belge sur dix (9%) descend de son véhicule pour s'expliquer avec un autre conducteur.

Les Belges s'accordent pourtant une note de 7,8/10 en termes de "bonne conduite" et s'estiment courtois pour 48% d'entre eux, contre 26% pour la moyenne européenne. A l'unanimité, les Européens estiment que les conducteurs modèles sont les Suédois et les moins responsables sont les Italiens. Plus de 10.000 Européens, de dix pays différents, dont 1.007 Belges, ont été interrogés pour ce baromètre réalisé à l'échelle européenne depuis deux ans.