En Belgique, un travailleur sur dix souffre d'un réel burn-out

par
Laura
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Près de 10% des travailleurs souffrent d'un réel burn-out, ressort-il d'une étude réalisée par le prestataire RH Securex et publiée mardi. Plus de 95% des employeurs reconnaissent d'ailleurs avoir une responsabilité importante dans la problématique du burn-out et la majorité des entreprises se disent soucieuses du problème plaidant pour du travail sur mesure, adapté aux compétences et à l'intérêt du travailleur.

En Belgique, deux travailleurs sur trois ressentent un excès de stress au travail, selon les résultats de l'étude menée par Securex. Chez un quart des travailleurs, cela se traduit par différents symptômes tels que des troubles du sommeil, des maux de tête ou des problèmes de concentration. Ils seraient même 9,2% à souffrir d'un réel burn-out.

La maladie a un impact direct sur l'employeur puisque l'étude évalue à 96 jours, soit près de cinq mois, la durée des absences provoquées par un burn-out. "Le surcoût total pour l'employeur peut atteindre 20.000 euros par travailleur" et le surcoût pourrait même s'avérer double en cas de passage à deux mois de salaire garanti par l'employeur comme prévu dans l'accord gouvernemental.

Les entreprises se disent donc soucieuses de la problématique et 95% des employeurs reconnaissent y avoir une responsabilité importante. Encouragés par la nouvelle législation entrée en vigueur le 1er septembre 2014, près de la moitié des grandes entreprises (47%) et une petite entreprise sur quatre mènent une politique de prévention du burn-out. Cependant, cette loi n'est pas considérée comme efficace dans le cas du burn-out et tant les grandes (67%) que les petites entreprises (74%) veulent aller plus loin et plaident pour du travail sur mesure, adapté aux compétences et à l'intérêt du travailleur.