Agatha Christie a sa biographie

par
Lucie
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Traduite en 70 langues, auteur anglo-saxon le plus vendu après Shakespeare, Agatha Christie avait également une vie digne d'un roman. Anne Martinetti retrace l'existence de cette femme libre et voyageuse, mère de Miss Marple et du Belge Hercule Poirot et à jamais reconnue comme la «Reine du crime».

C'était une femme surdouée, non?

«Elle était très talentueuse, elle jouait au piano, elle a voulu devenir cantatrice car elle avait une très bonne technique de chant, elle était également mathématicienne mais à renoncé à cette carrière. Elle ne voulait pas être une mathématicienne de second rang, car elle pensait ne pas être brillante dans ce domaine. Elle avait également une richesse culturelle due à ses nombreuses lectures. À cette époque-là, les femmes n'avaient pas souvent accès à la culture, mais elle était d'une famille très aisée qui possédait beaucoup de livres.»

Cette situation aisée lui a d'ailleurs permis de voyager énormément…

«Oui, et ses voyages ont été extrêmement importants pour son inspiration puisque beaucoup de ses romans se passent à l'étranger, comme dans ‘Meurtre sur le Nil' par exemple. C'était une femme extrêmement moderne et avec un fort caractère. Elle avait une âme de sociologue, adorant découvrir d'autres peuples et cultures… Elle était amoureuse de la liberté.»

Et d'ailleurs, un de ses personnages phare n'était pas de nationalité anglaise mais belge!

«Oui, bien sûr, Hercule Poirot! Il faut savoir qu'à cette époque-là, la Belgique, c'était un peu exotique pour les Anglais. Elle a dû choisir un Belge car c'était une nationalité vue comme ‘neutre' et avec un humour qui se rapproche peut-être un peu de l'humour anglais. Mais il lui fallait aussi quelqu'un qui soit le plus ‘banal' possible.»

Retrouvez l'intégrale de cette interview dans le journal Metro

«Agatha, la vraie vie d'Agatha Christie», d'Anne Martinetti, Guillaume Lebau et Alexandre Franc, éd. Marabulles, 114 pages, 17, 90 €