A 19 ans, elle se vante de ses trophées de chasse sur les réseaux sociaux
A 19 ans, Kendall Jones est une jeune fille comme les autres qui étudie le marketing et la thérapie sportive au sein de la Texas Tech University. A un détail près, une fois les devoirs finis cette cheerleader se consacre à sa deuxième passion : la chasse. On la voit d'ailleurs plus souvent poser sur les cadavres d'animaux qu'elle vient de tuer qu'en haut d'une pyramide humaine.
La jolie blonde a cette passion pour la chasse depuis le plus jeune âge. Elle raconte d'ailleurs sur son profil Facebook avoir tué son premier animal à l'âge de 13 ans. Il s'agit d'un rhinocéros blanc d'Afrique du Sud. Depuis lors la jeune fille ne s'arrête plus et explique avoir réussi à tuer le "Big Five", c'est-à-dire un rhinocéros, un éléphant, un buffle, un lion et un léopard, un an plus tard. A 14 ans elle déclarait donc avoir tué 6 des 7 animaux les plus dangereux. Depuis son tableau de chasse ne cesse de s'allonger.
Polémique sur les réseaux sociaux
Les pratiques de Kendall déchaînent les internautes sur les réseaux sociaux. Bien que les détracteurs de la jeunes femme soient nombreux, elle est également soutenue par d'autres passionnés de l'activité puisqu'elle s'est vue proposer, par une chaîne de télévision américaine, sa propre émission de chasse. Sa diffusion est prévue pour le premier trimestre 2015 aux Etats-Unis. C'est d'ailleurs dans le cadre des voyages pour celle-ci, que ses dernières photos publiées sur Facebook auraient été prises.
Mais à chaque cliché, les internautes ne se gênent pas pour exprimer leur haine envers la jeune femme et les commentaires souhaitant sa mort sont plus que nombreux. La publication d'un cliché de Kendall debout sur le cadavre d'un éléphant et entourée d'habitants d'un village du Zimbabwe a d'ailleurs achevé certains internautes. Une Sud-Africaine a même demandé à Kendall de quitter le continent immédiatement, tandis qu'un autre a qualifié la demoiselle de « fille de Satan».
Des justifications qui ne convainquent pas
La jeune femme se défend régulièrement concernant les images qu'elle publie. Elle raconte participer à des "chasses vertes" durant lesquelles l'animal est anesthésié avec des fléchettes tranquillisantes pour des tests médicaux. Elle justifie également ses actes en expliquant que dans certaines zones les léopards doivent être contrôlés pour ne pas menacer l'équilibre naturel. Elle déclare même être "reconnaissante de pouvoir profiter de si belles parties de chasse et aussi de pouvoir offrir la viande à la population locale et donner de l'argent à la conservation de la faune sauvage".
Mais les propos de la jeune femme ne sont pas assez convaincants puisque pour une de ses parties de chasse elle est allée jusqu'à payer pour pouvoir tuer. Des pétitions demandent ainsi à Facebook de supprimer la page de Kendall ou encore d'interdire les photos de trophées de chasse sur le réseau social pour motif que celle-ci "promeut la cruauté contre les animaux". Plus de 100 000 personnes se sont déjà positionnées dans ce sens là.
